Apprendre à faire l’amour, par Alexandre Lacroix

Pour vivre, trouver ou retrouver une sexualité épanouie, en toute liberté, égalité et créativité.

Dans ce texte découpé en courts chapitres thématiques (orgasme, préliminaires, temps, amour, habitudes…), Alexandre Lacroix nous invite à reconsidérer nos pensées et pratiques sexuelles, car nous baignons dans le règne du « Freudporn » (un équivalent de la malbouffe pour l’alimentation). Le Freudporn nous invite à croire que l’acte sexuel a comme unique finalité la jouissance et l’orgasme, qu’il faut être « performant » , que les caresses, jeux, inventions… ne sont que des préliminaires (au sens de pré=avant : pré-orgasmiques, donc), bref, qu’il y a un script que nous devons suivre, toutes et tous.

Face à cette injonction, Alexandre Lacroix se dresse, donc (sic). Pour ce faire, il en appelle aux plus grands philosophes (Emmanuel Kant, Emmanuel Levinas, Michel de Montaigne, Baruch Spinoza, Jean-Paul Sartre, Jean-Luc Nancy, Michel Foucault, Henri Bergson…) pour discuter de ce que c’est que « bien » faire l’amour :

Pour cet essai, je vais suivre une méthode, contestable sans aucun doute, mais qui a le mérite de la clarté. Les philosophes de l’Antiquité, Socrate en tête, recherchaient la définition de la vie bonne. Ce fut la vocation première de la philosophie que de nous offrir des représentations de la vie vraiment digne d’être vécue, projet que la discipline a eu tendance à délaisser – et c’est dommage – dans les temps modernes. Pour ma part, je vais essayer de donner une définition, mieux, une description philosophique complète de la bonne relation sexuelle, autrement dit du « coup parfait ». 

Conclusion laconique (et litote): la lecture de ce texte ne peut pas faire de mal.

Sandrine S. Bibliothécaire

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