Le monde selon Zuckerberg, Portraits et préjudices

Réseaux et médias sociaux  (Google, Apple, Facebook, Amazon, Twitter…) règnent en maîtres sur nos données, les stockent, les analysent, les utilisent, les vendent… et nous, nous les leur donnons (d’ailleurs, les données sont fondamentalement des « obtenues » pour le sociologue Bruno Latour).

Sous couvert de services rendus gratuitement, nous acceptons, nous consentons à livrer nos informations, échanges, vies numériques. 


La gratuité n’est donc qu’apparente, d’une part, et le problème est posé de savoir comment peuvent évoluer ces énormes plateformes, pour garantir les débats démocratiques, les échanges, bref, des espaces communs non privés, non soumis au diktat des impératifs de gain via la publicité, au diktat des propos outranciers, scandaleux qui font le buzz, qui créent toujours plus de polémiques… et où est le bien commun, là-dedans ? N’y-a-t-il pas d’énormes risques à laisser les plateformes perdurer sous leur forme actuelle, alors que leurs nombres d’usagers en font de vrais lieux de débat public ? 


Rien ne pourra vraiment évoluer (en bien !) sans de la régulation (exemple de la RGPD, Règlement général sur la protection des données, mise en place dans la Communauté européenne depuis 2018), de l’éducation à la culture numérique, dès la sixième, et enfin, sans la force de l’opinion (à laquelle les plateformes sont très sensibles).


Une lecture bien renseignée, accessible, et vivifiante ! 


Sandrine S. bibliothécaire


Le monde selon Zuckerberg, Portraits et préjudices
Olivier Ertzscheid, C&F éditions, 2020


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