Adélaïde ou la Bridget Jones des temps modernes!
Un roman sentimental non édulcoré sur la vie d’une femme libérée, citadine, adepte des soirées célib-battante !
La vie d’Adélaïde se résume au premier abord à un chat, un petit appartement parisien, un lit d’1m20 et un boulot qui lui prend tout son temps. Son goût prononcé pour la vie de couple la mènera à vivre des chroniques sentimentales sans dessus dessous rythmées par la peur des lendemains solitaires. Sonne le glas de l’horloge biologique, pas pour les enfants, Adélaïde n’en veut pas, ils lui font horreur, mais celui de la cinquantaine qui lui arrive en pleine figure et le regard des hommes qui change, cela va de pair, elle en est sûre !
C’était non sans l’acharnement de ses amies fidèles qui lui claironnent à tout bout de champ que son heure de femme épanouie dans les bras d’un homme n’est pas révolue ! Game Over : Adélaïde ne veut pas en entendre parler et sa persévérance, son refus d’abdiquer devant les signes de la vie qui lui clament de renoncer à l’amour, de se concentrer sur sa liberté, son travail, ce bonheur qu’elle touche du doigt, la mèneront plus ou moins vers une forme de quiétude, quitte à ce que ce cela signifie d’accepter un renoncement.
Chloé Delaume offre au lecteur deux fins possibles pour ce roman qui nous conte la crise existentielle d’une femme célibataire. Une ritournelle tourne dans sa tête comme un leitmotiv de l’œuvre : « Il y a plus de femmes que d’hommes, et ils meurent en premier. »
Ce roman teinté d’humour et mordant mériterait une suite assurément…
Coline A. Bibliothécaire
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