Des hommes couleur de ciel – Anaïs Llobet
Oumar, jeune homme tchétchène immigre à La Haye, Pays-Bas. Adolescent il s’inscrit au lycée afin d’obtenir son baccalauréat. Je n’en dirai pas plus sur l’histoire de ce roman afin de vous laisser le découvrir au travers de la narration qu’a choisie Anaïs Llobet...
Pourquoi ? Car chaque mot a été précautionneusement choisi afin d’offrir au lecteur une perception accrue presque sensorielle des personnages, de leurs actes, de leurs pensées les plus intimes et des regards étrangers.
Si je vous dis qu’on découvre le commencement de l’histoire presque à la fin ?
A la lecture j’ai trouvé ça ingénieux. L’articulation du roman est brillante, à aucun moment on ne se sent perdu.
Et pourtant c’est un récit à deux, trois voix ?
Une lecture en montagnes russes émotionnelles : précipices de désespoir, torrents de douceur pénibles...
Un second roman pour l’auteure, puissant et tragique.
Je vous propose un extrait choisi difficilement parmi tant de passages notés, le plus compliqué ayant été d’en choisir un !
Elle se haïssait de penser ainsi, moins parce qu’elle percevait l’horreur de son intolérance que les limites de son intégration. Elle se détestait d’être aussi consciente du ‘crime’ commis par Oumar envers sa famille.
Elle se mit à prier, présentant ses paumes au ciel. Faites que son élève préféré ne sorte jamais de prison. Faites qu’Oumar reste là où embrasser des hommes est moins grave que de poser des bombes.
Des hommes couleur de ciel
Anaïs Llobet
Editions de l'Observatoire, 2019
Emprunter Des hommes coueur de ciel à la bibliothèque
Pourquoi ? Car chaque mot a été précautionneusement choisi afin d’offrir au lecteur une perception accrue presque sensorielle des personnages, de leurs actes, de leurs pensées les plus intimes et des regards étrangers.
Si je vous dis qu’on découvre le commencement de l’histoire presque à la fin ?
A la lecture j’ai trouvé ça ingénieux. L’articulation du roman est brillante, à aucun moment on ne se sent perdu.
Et pourtant c’est un récit à deux, trois voix ?
Une lecture en montagnes russes émotionnelles : précipices de désespoir, torrents de douceur pénibles...
Un second roman pour l’auteure, puissant et tragique.
Je vous propose un extrait choisi difficilement parmi tant de passages notés, le plus compliqué ayant été d’en choisir un !
Elle se haïssait de penser ainsi, moins parce qu’elle percevait l’horreur de son intolérance que les limites de son intégration. Elle se détestait d’être aussi consciente du ‘crime’ commis par Oumar envers sa famille.
Elle se mit à prier, présentant ses paumes au ciel. Faites que son élève préféré ne sorte jamais de prison. Faites qu’Oumar reste là où embrasser des hommes est moins grave que de poser des bombes.
Julie D. bibliothécaire
Anaïs Llobet
Editions de l'Observatoire, 2019
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