Animorphs : l’invasion a déjà commencée
Publiée à partir de 1996, Animorphs est une remarquable série littéraire pour la jeunesse qui traite de l’adolescence, de la résilience et du respect de la vie dans un univers de Science-fiction en perpétuelle expansion.
Animorphs, de K.A. Applegate et Michael Grant (non crédité, également auteur de Gone), c’est un pitch sorti tout droit d’une série Z, une version adolescente de L'Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel, jugez plutôt :
Après avoir soumis plusieurs races extraterrestres, les Yirks, d’indétectables parasites qui prennent le contrôle de leurs hôtes par la force, s’attaquent à la Terre ! Cinq adolescents, Jaques, Rachel, Cassie, Marco et Tobias, croisent la route d’Elfangor, un Andalite mortellement blessé, qui les informe que l’invasion a déjà commencée. Pour lutter, il leur confie le pouvoir de se transformer en n’importe quelle créature dont ils auront acquis l’ADN. Ils mèneront une guerre acharnée contre les Yirks, à l’insu des humains, et seront rapidement rejoint par Aximili, le frère d’Elfangor.
Je vous entends rigoler devant ce synopsis ! Pourtant, Animorphs est une remarquable série pour la jeunesse (dès 11 ans), publiée à partir de 1996, avant la déferlante Harry Potter et en même temps que les Chair de Poule d’un certain R.L. Stine.
Une série positive, mais également mature et sans manichéisme, parfois très dure, qui récompense les lecteurs assidus par un univers de Science-fiction riche et cohérent malgré des personnages stéréotypés et quelques longueurs.
Au total, ce sont 48 tomes et 6 hors-séries qui sont sortis en France, faisant les beaux jours de la collection Folio Junior en dépit de couvertures à l’esthétique discutable, mais intrigante, de David B. Mattingly.
Ces mots, qui ornent la quatrième de couverture de chaque volume de la série, nous mettent dans le bain, celui de la paranoïa : l’ennemi est partout, il pourrait être votre frère, votre prof de maths…vous-même !
Avant d’être rattrapé par les dérives sécuritaire du monde post 11 septembre 2001 et en même temps que The X-Files de Chris Carter, Animorphs se déroulait dans un univers paranoïaque en pleine théorie du complot.
Sur le ton de la confidence, les Animorphs s’adressent directement à nous, lecteur : si nous avons déjà été pris par les Yirks, ils feront ce qu’ils peuvent pour nous sauver, dans le cas contraire, nous sommes prévenus et nous devrons être très prudents.
Il y a une connivence qui se crée avec le lectorat qui se voit confié un secret immense que même les adultes ignorent.
Par conséquent les héros tairont leur identité pour que les Yirks ne découvrent pas que le commando de résistants Andalites qui leur mettent des bâtons dans les roues est en fait…une bande d’adolescents humains !
Car les Yirks sont des parasites symbiotiques qui possèdent la faculté de prendre le contrôle du cerveau d’un hôte potentiel (dès lors appelé contrôleur) qui ne maîtrisera plus ni ses yeux, ni ses mains, ni sa bouche, incapable d’empêcher le Yirk de lire dans ses souvenirs comme dans un livre ouvert pour mieux faire subir le même destin à sa famille et ses amis.
Sous cette emprise, il est question de soumission absolue, décrite comme le pire esclavage qui soit, un sort à côté duquel la mort semble préférable.
D’un autre côté, la série nous donne régulièrement à entendre le point de vue des Yirks, des êtres intelligents et sensibles qui aspirent désespérément à bénéficier de ce qui est naturel pour nombre d’espèce dans l’univers : la possibilité de voir, d’entendre, de toucher et pour finir de s’élever au-dessus de leur condition initiale.
En comprenant mieux les motivations de l’antagoniste, nous apprendrons que nombre d’entre eux aspirent à une relation symbiotique pacifique et mutuellement enrichissante.
Mais comme souvent, les aspirations individuelles ne sont pas toujours reflétées par le pouvoir en place, car l’empire Yirk est puissant technologiquement, il agit en secret et il possède l’avantage du nombre. Il en ressort un sentiment d’urgence permanent, renforcée par un style d’écriture fiévreux.
Certes, la langue n’est pas d’une grande élégance dans Animorphs. Le style, raconté à la première personne par un narrateur différent à chaque volume, est télégraphique, syncopé, avec une absence totale de fioritures.
Pourtant, ce style haché, qui s’accélère et ralenti avec l’action, découpe chaque livre au laser. Il est d’une précision chirurgicale, incroyablement immersif, au point que chaque livre déboule comme un coup de marteau.
Aucun mot n’est superflu, les bruitages sont écrits à même le texte, le ressenti est organique, presque cinématographique et nous plonge immédiatement dans la tête du narrateur et des bouleversements induits par la morphose.
Des bouleversements erratiques, aussi bien physiques que mentaux… Oui, Animorphs parle des affres de l’adolescence, cette période ingrate durant laquelle notre corps baigne dans un cocktail explosif d’hormones et semble se détraquer complètement.
Chaque nouvelle morphose donne lieu à son lot de transformations aberrantes d’une manière qui évoque davantage la Mouche de David Cronenberg que le cinéma de Walt Disney ou les Transformers.
Il émaille de la Morphose quelque chose de très organique, glauque et humide, particulièrement quand Vysserk 3, le seul Yirk capable de morphoser, utilise son pouvoir pour prendre la forme des créatures extraterrestre les plus étranges.
Animorphs célèbre le vivant dans tout ce qu’il peut avoir de beau mais également de grotesque et de fascinant.
D’ailleurs, les Yirks entendent bien détruire l’écosystème Terrien pour ne conserver que ce qui est utile à la survie de leurs hôtes. Face à la toute-puissance de l’industrie Yirks les personnages ne peuvent qu’emprunter les formidables capacités de toute créature vivante sur Terre.
Ce faisant, la série nous permet donc d’aborder toute la complexité du règne animal tant sur la terre que dans les airs ou dans l’océan en nous mettant littéralement dans la peau d’autres formes de vies (y compris, parfois, extra-terrestres)
En effet, lors de chaque nouvelle transformation, les personnages doivent composer avec les instincts de l’animal. Si la plupart des prédateurs sont faciles à maitriser, car en haut de la chaine alimentaire, les rongeurs sont sujets à une paranoïa de tous les instants et les insectes sont souvent dépourvus d’individualité et soumis à un esprit de ruche auquel il est difficile de résister.
Sans compter que l’un des personnages se retrouve rapidement coincé dans le corps d’un Faucon à Queue Rousse et doit composer avec une vie de prédateur et lutter pour sa survie à chaque instant, plus vraiment humain, mais pas tout à fait rapace.
Enfin, Cassie, l’écolo de la bande, fera souvent valoir le respect de la nature et de la vie sous toutes ses formes. C’est par elle que passerons beaucoup de questions éthiques (peut-on "emprunter" l’ADN d’un être pensant sans son accord ?)
Dans Animorphs, le coût du combat ne sera jamais écarté, mais au contraire traité avec beaucoup de finesse. Aussi, le ton de la série évoluera considérablement. Plutôt léger initialement, il se durcira au fil des tomes.
Car, ici la guerre n’est pas quelques choses d’héroïque ou d’épique, mais de sale et traumatisant. Les combats sont violents et les personnages sont régulièrement mutilés sous morphose. La violence, même si elle reste floue et accessible pour un publique de jeunes lecteurs, n’est jamais cachée ou embellie.
D’ailleurs, chaque Animorph abordera la guerre d’une manière différente : pour Rachel c’est un exutoire qui lui permet de laisser libre cours à une violence sous-jacente, Jack subira le poids du commandement et vieillira plus vite que les autres…Mais Cassie, elle n’oubliera jamais que le but ultime n’est pas la destruction de l’ennemi, mais bien la paix, combattre n’étant qu’un moyen.
C’est elle qui sera la première à tendre la main vers l’ennemi dans une démarche de paix et de conciliation et qui refusera de compromettre son éthique personnelle pour gagner. Rien d’étonnant à ce qu’elle soit, au final, celle qui résistera le mieux aux séquelles de ce long combat contre les Yirks.
Volumes disponibles à la bibliothèque dans l’ordre chronologique de l’histoire :
Le Prédateur
L'Évasion
La Solution
Le Voyage
Le Duel
La Mission
L'Épidémie
La Rencontre
La Conspiration
Le Péril
La Défaite
L'Arrivée
Les Survivants
Le Cauchemar
L'Expédition
La Révélation
La Machination
Hors-séries
Chroniques des Hork-Bajirs
Au Temps des dinosaures
Le Secret d'Elfangor
Nicolas G.
Une intrigue de série Z qui sert de terreau à une formidable saga de Science-fiction
Animorphs, de K.A. Applegate et Michael Grant (non crédité, également auteur de Gone), c’est un pitch sorti tout droit d’une série Z, une version adolescente de L'Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel, jugez plutôt :
Après avoir soumis plusieurs races extraterrestres, les Yirks, d’indétectables parasites qui prennent le contrôle de leurs hôtes par la force, s’attaquent à la Terre ! Cinq adolescents, Jaques, Rachel, Cassie, Marco et Tobias, croisent la route d’Elfangor, un Andalite mortellement blessé, qui les informe que l’invasion a déjà commencée. Pour lutter, il leur confie le pouvoir de se transformer en n’importe quelle créature dont ils auront acquis l’ADN. Ils mèneront une guerre acharnée contre les Yirks, à l’insu des humains, et seront rapidement rejoint par Aximili, le frère d’Elfangor.
Je vous entends rigoler devant ce synopsis ! Pourtant, Animorphs est une remarquable série pour la jeunesse (dès 11 ans), publiée à partir de 1996, avant la déferlante Harry Potter et en même temps que les Chair de Poule d’un certain R.L. Stine.
Une série positive, mais également mature et sans manichéisme, parfois très dure, qui récompense les lecteurs assidus par un univers de Science-fiction riche et cohérent malgré des personnages stéréotypés et quelques longueurs.
Au total, ce sont 48 tomes et 6 hors-séries qui sont sortis en France, faisant les beaux jours de la collection Folio Junior en dépit de couvertures à l’esthétique discutable, mais intrigante, de David B. Mattingly.
La paranoïa : ils sont partout !
« Nous ne pouvons vous dire qui nous sommes. C’est trop risqué. Nous devons être prudents, très prudents. Car s’ils nous trouvent… »
Ces mots, qui ornent la quatrième de couverture de chaque volume de la série, nous mettent dans le bain, celui de la paranoïa : l’ennemi est partout, il pourrait être votre frère, votre prof de maths…vous-même !
Avant d’être rattrapé par les dérives sécuritaire du monde post 11 septembre 2001 et en même temps que The X-Files de Chris Carter, Animorphs se déroulait dans un univers paranoïaque en pleine théorie du complot.
Sur le ton de la confidence, les Animorphs s’adressent directement à nous, lecteur : si nous avons déjà été pris par les Yirks, ils feront ce qu’ils peuvent pour nous sauver, dans le cas contraire, nous sommes prévenus et nous devrons être très prudents.
Il y a une connivence qui se crée avec le lectorat qui se voit confié un secret immense que même les adultes ignorent.
Par conséquent les héros tairont leur identité pour que les Yirks ne découvrent pas que le commando de résistants Andalites qui leur mettent des bâtons dans les roues est en fait…une bande d’adolescents humains !
La soumission absolue : des esclaves prisonniers de leur propre corps
Car les Yirks sont des parasites symbiotiques qui possèdent la faculté de prendre le contrôle du cerveau d’un hôte potentiel (dès lors appelé contrôleur) qui ne maîtrisera plus ni ses yeux, ni ses mains, ni sa bouche, incapable d’empêcher le Yirk de lire dans ses souvenirs comme dans un livre ouvert pour mieux faire subir le même destin à sa famille et ses amis.
"Les Yirks sont comme un virus qui se propage parmi toutes ces formes de vies. Ce sont des parasites. Des limaces dotées d’intelligence. Ils pénètrent à l’intérieur des êtres vivants, s’enroulent autour de leur cerveau et prennent le contrôle de leur vie."
Sous cette emprise, il est question de soumission absolue, décrite comme le pire esclavage qui soit, un sort à côté duquel la mort semble préférable.
D’un autre côté, la série nous donne régulièrement à entendre le point de vue des Yirks, des êtres intelligents et sensibles qui aspirent désespérément à bénéficier de ce qui est naturel pour nombre d’espèce dans l’univers : la possibilité de voir, d’entendre, de toucher et pour finir de s’élever au-dessus de leur condition initiale.
En comprenant mieux les motivations de l’antagoniste, nous apprendrons que nombre d’entre eux aspirent à une relation symbiotique pacifique et mutuellement enrichissante.
Mais comme souvent, les aspirations individuelles ne sont pas toujours reflétées par le pouvoir en place, car l’empire Yirk est puissant technologiquement, il agit en secret et il possède l’avantage du nombre. Il en ressort un sentiment d’urgence permanent, renforcée par un style d’écriture fiévreux.
Une narration syncopée faussement simpliste
Certes, la langue n’est pas d’une grande élégance dans Animorphs. Le style, raconté à la première personne par un narrateur différent à chaque volume, est télégraphique, syncopé, avec une absence totale de fioritures.
"(...)pour l’heure, j’étais un cafard qui n’en menait pas large.
< Aaaaahhhhhh ! >
Je tombais vers le sol, très loin en dessous de moi, et je hurlais en tourbillonnant dans le vide.
Pourtant, je ne voyais pas le sol. Les yeux de cafard sont limités à la vision en gros plan. Et encore, même pour cela, on ne peut pas dire qu’ils soient très performants.
Je ne voyais donc pas la terre qui s’étendait à plusieurs centaines de mètres en dessous de moi. Et je ne distinguais pas davantage Marco, Cassie, Ax et David, eux aussi en cafards et en chute libre.
Mais je les entendais, en revanche.
< Aaaaahhhhhh ! > criait Marco.
< Aaaaahhhhhh ! > renchérissait Cassie."
Pourtant, ce style haché, qui s’accélère et ralenti avec l’action, découpe chaque livre au laser. Il est d’une précision chirurgicale, incroyablement immersif, au point que chaque livre déboule comme un coup de marteau.
Aucun mot n’est superflu, les bruitages sont écrits à même le texte, le ressenti est organique, presque cinématographique et nous plonge immédiatement dans la tête du narrateur et des bouleversements induits par la morphose.
Au secours, mon corps se transforme !
Des bouleversements erratiques, aussi bien physiques que mentaux… Oui, Animorphs parle des affres de l’adolescence, cette période ingrate durant laquelle notre corps baigne dans un cocktail explosif d’hormones et semble se détraquer complètement.
Chaque nouvelle morphose donne lieu à son lot de transformations aberrantes d’une manière qui évoque davantage la Mouche de David Cronenberg que le cinéma de Walt Disney ou les Transformers.
"J’ai commencé à morphoser. La première sensation que j’ai éprouvée était une sorte de glissement, de fonte, légèrement écœurante : mes organes internes se réorganisaient. Une secousse un peu effrayante lui a succédé au moment où mes deuxième et troisième cœurs ont cessé de battre. Puis j’ai entendu un grincement qui venait du centre de mon corps, quand ma colonne vertébrale s’est mise à rétrécir"
Il émaille de la Morphose quelque chose de très organique, glauque et humide, particulièrement quand Vysserk 3, le seul Yirk capable de morphoser, utilise son pouvoir pour prendre la forme des créatures extraterrestre les plus étranges.
Animorphs célèbre le vivant dans tout ce qu’il peut avoir de beau mais également de grotesque et de fascinant.
Respecter toutes les formes de vie : écologie et humanisme
D’ailleurs, les Yirks entendent bien détruire l’écosystème Terrien pour ne conserver que ce qui est utile à la survie de leurs hôtes. Face à la toute-puissance de l’industrie Yirks les personnages ne peuvent qu’emprunter les formidables capacités de toute créature vivante sur Terre.
Ce faisant, la série nous permet donc d’aborder toute la complexité du règne animal tant sur la terre que dans les airs ou dans l’océan en nous mettant littéralement dans la peau d’autres formes de vies (y compris, parfois, extra-terrestres)
En effet, lors de chaque nouvelle transformation, les personnages doivent composer avec les instincts de l’animal. Si la plupart des prédateurs sont faciles à maitriser, car en haut de la chaine alimentaire, les rongeurs sont sujets à une paranoïa de tous les instants et les insectes sont souvent dépourvus d’individualité et soumis à un esprit de ruche auquel il est difficile de résister.
"Noooooon!
hurlai-je intérieurement, mais trop tard. Ma tête bondit en avant aussi vite que celle d'un serpent, mes mâchoires se refermèrent, et je me retrouvai avec l'araignée dans la bouche. (...) J'avalais l'araignée. Ce fut comme si j'avalais tout un jambon en conserve. Un jambon en conserve qui se démena jusqu'au bout."
Sans compter que l’un des personnages se retrouve rapidement coincé dans le corps d’un Faucon à Queue Rousse et doit composer avec une vie de prédateur et lutter pour sa survie à chaque instant, plus vraiment humain, mais pas tout à fait rapace.
Enfin, Cassie, l’écolo de la bande, fera souvent valoir le respect de la nature et de la vie sous toutes ses formes. C’est par elle que passerons beaucoup de questions éthiques (peut-on "emprunter" l’ADN d’un être pensant sans son accord ?)
Ce que l’on laisse derrière soi : guerre et résilience
"À mon avis, ce qu’on dit des soldats est vrai. Ils commencent par se battre pour leur pays, mais, à la fin, ils luttent pour le type qui est à côté d’eux dans les tranchées."
Dans Animorphs, le coût du combat ne sera jamais écarté, mais au contraire traité avec beaucoup de finesse. Aussi, le ton de la série évoluera considérablement. Plutôt léger initialement, il se durcira au fil des tomes.
Car, ici la guerre n’est pas quelques choses d’héroïque ou d’épique, mais de sale et traumatisant. Les combats sont violents et les personnages sont régulièrement mutilés sous morphose. La violence, même si elle reste floue et accessible pour un publique de jeunes lecteurs, n’est jamais cachée ou embellie.
D’ailleurs, chaque Animorph abordera la guerre d’une manière différente : pour Rachel c’est un exutoire qui lui permet de laisser libre cours à une violence sous-jacente, Jack subira le poids du commandement et vieillira plus vite que les autres…Mais Cassie, elle n’oubliera jamais que le but ultime n’est pas la destruction de l’ennemi, mais bien la paix, combattre n’étant qu’un moyen.
C’est elle qui sera la première à tendre la main vers l’ennemi dans une démarche de paix et de conciliation et qui refusera de compromettre son éthique personnelle pour gagner. Rien d’étonnant à ce qu’elle soit, au final, celle qui résistera le mieux aux séquelles de ce long combat contre les Yirks.
Volumes disponibles à la bibliothèque dans l’ordre chronologique de l’histoire :
Le Prédateur
L'Évasion
La Solution
Le Voyage
Le Duel
La Mission
L'Épidémie
La Rencontre
La Conspiration
Le Péril
La Défaite
L'Arrivée
Les Survivants
Le Cauchemar
L'Expédition
La Révélation
La Machination
Hors-séries
Chroniques des Hork-Bajirs
Au Temps des dinosaures
Le Secret d'Elfangor
Nicolas G.
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