MusicFictions # 6 : Leave it on the floor

Loin des discours policés et des débats polémiques qui ont vu ressurgir de vieux démons, la comédie musicale new age de Sheldon Lerry appréhende la diversité et le genre sans complexe ni tabou.


Le cercle des fiertés retrouvées


Un parfum de fraicheur entoure ce film aux allures de déclaration d'amour du genre humain ou plutôt devrais je dire des "genres humains". Car il faut dire que le LGTB (lesbienne, gay, trans et bi-sexuels) y est représenté avec ferveur, humour et sans aucune forme de victimisation outrancière.

Le format de la comédie musicale y concède une forme de respectabilité à la fois artistique et intellectuelle. Les morceaux composés et les danses interprétées par cette troupe vous emporte loin, très loin des schémas de pensées qui traversent nos esprits souvent sclérosés sur cette question.



Recherche famille(s) désespérément


Ce qui surprend le plus, c'est la facilité avec laquelle on se surprend à tomber amoureux de ces familles. Une réflexion pertinente et audacieuse sur notre rapport à l'autre, nos repères socio-culturels face à ce que l'on considère comme incongru, déplacé, voire carrément insupportable. Si Leave it on the floor (Fini les soucis !) s'approprie les codes de la comédie musicale, c'est pour mieux illustrer les sentiments qui traversent ces "héros undergrounds" qui rivalisent tous les soirs autour de battles musicales époustouflantes. La rencontre improbable entre West Side Story et Priscilla, folle du désert.

Un conseil : n'ayez pas peur et laissez-vous séduire. 


Cédric

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