Mendelson en live ! c’est rare et à ne pas manquer
Radicalité, ambition, intransigeance, trois qualificatifs forts que
l’on retrouve le plus souvent pour parler du dernier disque de Mendelson,
le cinquième du groupe. On peut rajouter simplicité, poésie et liberté.
Objet inhabituel dans la production discographique, ce format triple, révèle un « monstre » du rock auquel on n’osait plus croire depuis la disparition de Bashung. Mendelson ouvre l’aire du désenchantement, tout ce que l’on préfère occulter pour se protéger, qui plus est dans une société privilégiant le zapping, l’instantanéité.
Texte noir, très noir, la mort partout, omniprésente, violente. Mais si on tend bien l’oreille, ce n’est pas de mort dont il s’agit c’est plutôt de vie. La vie douloureuse, triste, vie légère et vie vide, celle qui « abîme les vivants » ; ce sont de ces vivants dont il est question dans les textes de Pascal Bouaziz. Il nous brosse des histoires de losers, des invisibles mais toujours avec une recherche artistique et poétique bien au-delà de tout ce que nous avons l’habitude d’entendre en chanson. On pense à Ferré, choc dès la première écoute, une telle voix, de tels textes. Pourtant Bouaziz n’a pas une grande voix, il chuchote ces textes.
Objet inhabituel dans la production discographique, ce format triple, révèle un « monstre » du rock auquel on n’osait plus croire depuis la disparition de Bashung. Mendelson ouvre l’aire du désenchantement, tout ce que l’on préfère occulter pour se protéger, qui plus est dans une société privilégiant le zapping, l’instantanéité.
Texte noir, très noir, la mort partout, omniprésente, violente. Mais si on tend bien l’oreille, ce n’est pas de mort dont il s’agit c’est plutôt de vie. La vie douloureuse, triste, vie légère et vie vide, celle qui « abîme les vivants » ; ce sont de ces vivants dont il est question dans les textes de Pascal Bouaziz. Il nous brosse des histoires de losers, des invisibles mais toujours avec une recherche artistique et poétique bien au-delà de tout ce que nous avons l’habitude d’entendre en chanson. On pense à Ferré, choc dès la première écoute, une telle voix, de tels textes. Pourtant Bouaziz n’a pas une grande voix, il chuchote ces textes.
La musique de Mendelson gagne toujours plus
de liberté, en abandonnant les formats définis jusqu’à proposer « les
heures » un morceau qui dure 54 min. L’absence de
mélodie laisse la place à une « manière de
dire » les choses. Cette manière de déclamer le texte fait penser à Gil Scott-Heron, pionnier
du spoken-word. C’est
la pulsation des textes qui rythme les morceaux.
Pour se faire une idée, il faut aller les écouter
Vendredi 25 avril à 20h30
Auditorium du collège de la Vallée Verte à Vauvert
Auditorium du collège de la Vallée Verte à Vauvert
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