Le NOGA de retour au Carré d’Art pour sa 9ème édition

Le Nîmes Open Game Art, festival du jeu vidéo et des créations numériques, revient pour sa 9ème édition ! Le thème de cette année ? Réalité(s).
Jusqu’au 31 décembre, il est possible pour ceux qui le souhaitent de venir essayer les jeux choisis par l’équipe du NOGA. Mais comment s’est passé le lancement du festival ? 

Le week-end inaugural fut mouvementé, mais l’équipe du NOGA a réussi à aller au-delà de chaque difficulté. Durant ce premier week-end de décembre, les festivaliers ont pu assister à différents évènements ! Le vendredi 3 au soir, trois invités sont venus pour la conférence « Le réel dans le jeu vidéo : représentation et expérience » : Florent Maurin, journaliste, auteur et scénariste, Éric Viennot, créateurs de jeux vidéo et enfin Aypierre, joueur Minecraft et parrain de cette édition ! Le samedi et le dimanche suivant cet évènement, les festivaliers avaient accès aux stands des associations Nintendo Sunshine et Cooldown pour découvrir ou redécouvrir certains jeux et la réalité virtuelle ! Aussi, l’impression 3D était à l’honneur avec l’association Hips_Lab et le Fablab : il était donc possible pour les enfants de peindre une figurine imprimée en 3D et de repartir avec. Les festivaliers pouvaient aussi se retrouver pour un tournoi Mario Kart ou Super Smash Bros, l’occasion de se mesurer à des joueurs d’horizons et d’âges différents le temps de quelques parties. 

Pour un moment plus calme, il était aussi possible de voir l’exposition de l’artiste Pikanoa qui mélange la culture populaire à son talent, produisant des œuvres très agréables à regarder ! Ses œuvres resteront exposées au Carré d’Art jusqu’au 31 décembre. Nous pouvons retrouver plusieurs éléments centraux de la culture geek, Pikanoa les remaniant à sa guise.

  

Les festivaliers : la règle des trois « A »

Après être allée à la rencontre des festivaliers lors de ce premier week-end, force est de constater que ces derniers étaient tous Adorables, Aimables et Avides d’en savoir plus sur le jeu vidéo. L’ambiance était très agréable. Beaucoup de familles étaient présentes, certains parents, totalement novices du jeu vidéo, étaient avides d’en savoir plus et d’ouvrir les yeux sur la réalité des jeux vidéo, comprenant la passion ou le loisir des plus jeunes. Mais les voir essayer des jeux vidéo étaient une chose extrêmement adorable – surtout quand ils commençaient à beaucoup trop s’impliquer dans leur partie ! Globalement, la curiosité a régné, tous les festivaliers étaient extrêmement aimables et courtois. Voir ces personnes réunies autour d’un même objet culturel populaire fut gratifiant, le travail n’était pas vain. Le NOGA est donc une réunion de famille, entre amis, un lieu de rencontre, mais surtout un festival qui propose toujours des activités de qualité, des invités incroyables, un accueil chaleureux – tout en abordant des thématiques actuelles.

Après le week-end inaugural ?

Les activités ont continué après le week-end inaugural. Le jeudi 9 décembre reste l’une des journées les plus importantes cette édition. En effet, cette année, le NOGA a eu la chance d’avoir comme marraine la vice-championne du monde de Just Dance, TheFairyDina ! Cette dernière est venue faire son show pour une soirée, accompagnée de danseuses du club Gym-danse de Nîmes. Mais ce n’était pas la seule chose à voir ce soir-là : des élèves du lycée Saint Vincent de Paul sont venus faire un défilé cosplay pour la soirée. L’occasion pour eux de pratiquer leur passion tout en gagnant en visibilité et en s’amusant. Le NOGA a pris un risque en intégrant la danse à son festival : une première depuis la création du NOGA.
Et ce fut globalement un succès ! La soirée fut très appréciée, les chaises étaient toutes occupées, l’idée était donc excellente de la part de l’équipe du festival. 

Après ces évènements, il reste possible de venir voir l’exposition de l’artiste Pikanoa et l’exposition de jeux vidéo, et ce, jusqu’au 31 décembre, aux horaires d’ouverture et fermeture du Carré d’Art. 

Fans de jeux vidéo ou de créations numériques, le NOGA est fait pour vous ! Ne perdez donc pas de temps et venez voir ce que les organisateurs ont pu faire pour vous – en collaboration avec la ville de Nîmes qui apporte de la visibilité et de l’aide à ce festival qui n’est pas encore assez connu malgré les stupéfiantes éditions qui se succèdent… Rares sont les évènements de ce genre dans un musée, la ville de Nîmes sort du lot grâce à ses esprits novateurs et créatifs qui l’habitent.

Célia F.