Michel Portal

Musicien dont le nom inquiète généralement, même quand on écoute un peu de jazz ("musique trop difficile, trop libre, trop perchée" dit-on), Michel Portal a égayé tout cet été de son humour pince-sans-rire un public venu nombreux …


 

Succès donc. Et pour cette tournée française qui continue, alternant comme à son habitude saxophone et clarinette, Portal a prévu de s’accompagner du pianiste Roberto Negro qui vient de publier, après tant d’albums très remarqués, Papier Ciseau (2020). Mais également du Belmondo Quintet qui vient lui aussi de sortir un opus très en vue, Brotherhood (2021) et qui était à l’affiche du Nîmes Métropole Jazz Festival qui se tient jusqu’au 23 octobre.  

En termes de sortie, Portal non plus n’est pas en reste avec son récent album intitulé MP85 : astucieuse et elliptique façon de rappeler que si celui-ci vient de fêter ses 85 ans, son jeu continue d’être gai, alerte et même touchant. A l’amoureux, comme Portal, des musiques populaires, on recommandera de commencer l’écoute par le chant basque qui clôt l’album : « Euskal Kantua ». 

Devant un musicien à la carrière aussi riche, aussi longue, aussi inventive, et pendant les temps qui courent, on comprend ce que le spectacle d’un sourire offert sur scène peut avoir de réjouissant et de bienvenu. Il n’est que temps, du coup, de prolonger l’été en retrouvant le chemin des festivals...


Gregory H. Bibliothécaire


 




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