Alexandre le bienheureux



"Bouge pas comme ça, tu me fatigues… On a le temps, faut prendre le temps de prendre son temps !" Alexandre parle à son chien qui l’accompagne dans son confinement oisif. 

Le bonheur est dans la chambre pour Alexandre le bienheureux, dans cet hymne à la nature et à la paresse tourné par Yves Robert en 1967. Un an avant 1968, cette fable est un pamphlet, une philosophie à méditer face au "travailler plus pour… ". Aux paysans qui l’enjoignent de cultiver la terre, Alexandre (Philippe Noiret magistral) répond " Non, elle aussi elle se repose ! ".

Les esprits cogitent, se remettent en question "Et s’il avait raison ? ". 


Et nous-mêmes, pourquoi, comme dans certains moments estivaux, ne pas nous mettre en jachère intellectuelle ?
Le cerveau se débranche du quotidien pour aborder de nouveaux rivages ; Ainsi ces champs laissés au repos pour favoriser le processus de régénération…



 

A la fin du film, toujours suivi de son chien fidèle, Alexandre s’enfonce dans les champs fleuris et à ses amis qui lui demandent "Où vas-tu ? " il répond "Je vais voir…"

"Ah… tu nous raconteras ? " 

Jean BV. Bibliothécaire 

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Alexandre le bienheureux
F ROB
Film d’Yves Robert 1967

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