MusicFictions # 12 : Le Quartet
Les pensionnaires d’une maison de retraite pour musiciens et chanteurs d'opéra, se demandent avec curiosité quelle peut bien être l'identité du nouveau venu qu'on leur annonce.
Comédie dramatique réalisé en 2012 par Dustin Hoffman
La pension résonne de la musique interprétée par ses pensionnaires, de leurs chants, de leurs souvenirs.
Lorsque Jean capricieuse diva, vient s'établir dans cette luxueuse maison de retraite anglaise pour musiciens, un petit remue ménage s’installe. En effet elle retrouve des anciens collègues qu’elle a méprisés durant sa carrière. Son ex-mari, lui en veut toujours de lui avoir été infidèle 40 ans auparavant. Il essaye toutefois de la convaincre de reformer leur célèbre Quatuor afin de sauver la demeure qui risque de fermer.
Comme le bonbon anglais, à la fois sucré et acidulé le caractère cynique de la diva n’est pas ressenti dans le film. Elle plane plutôt au dessus des autres comme un être éthéré et parfois mystérieux. Enfin elle revient sur terre et se mélange à ses confrères.
Entre les répétitions on se lance des piques. C’est de l’humour de musicien. Il faut connaître les œuvres. Par exemple des musiciens plaisantent sur l’interprétation par une pensionnaire de l’héroïne tragique d’un opéra qui ressemble plutôt à un héros d’un opéra bouffe. (Traviata et Falstaff).
Quant au reste de la distribution, elle est composée de vrais musiciens à la retraite ce qui nous renvoie à la réalité du sujet.
Le jeu espiègle de Billy Connolly et son allure lui donne une petite ressemblance à la Victor Lanoux qui nous a habitués à ce regard coquin dans certains de ses rôles
Pour mémoire, le Quatuor est d’abord une pièce, née sous la plume de Ronald Harwood en 1999. Il s’était inspiré du documentaire Le Baiser de Tosca du réalisateur suisse Daniel Schmid. Ce film de 1984 nous plonge dans le quotidien des résidents de la Casa di Riposo per Musicisti, fondée à Milan par Giuseppe Verdi en 1896.
Marianne
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Comédie dramatique réalisé en 2012 par Dustin Hoffman
Colonie de vacances du 3ème âge cosy
La pension résonne de la musique interprétée par ses pensionnaires, de leurs chants, de leurs souvenirs.
Lorsque Jean capricieuse diva, vient s'établir dans cette luxueuse maison de retraite anglaise pour musiciens, un petit remue ménage s’installe. En effet elle retrouve des anciens collègues qu’elle a méprisés durant sa carrière. Son ex-mari, lui en veut toujours de lui avoir été infidèle 40 ans auparavant. Il essaye toutefois de la convaincre de reformer leur célèbre Quatuor afin de sauver la demeure qui risque de fermer.
Comme le bonbon anglais, à la fois sucré et acidulé le caractère cynique de la diva n’est pas ressenti dans le film. Elle plane plutôt au dessus des autres comme un être éthéré et parfois mystérieux. Enfin elle revient sur terre et se mélange à ses confrères.
Les barrières tombent
Entre les répétitions on se lance des piques. C’est de l’humour de musicien. Il faut connaître les œuvres. Par exemple des musiciens plaisantent sur l’interprétation par une pensionnaire de l’héroïne tragique d’un opéra qui ressemble plutôt à un héros d’un opéra bouffe. (Traviata et Falstaff).
Quant au reste de la distribution, elle est composée de vrais musiciens à la retraite ce qui nous renvoie à la réalité du sujet.
Le jeu espiègle de Billy Connolly et son allure lui donne une petite ressemblance à la Victor Lanoux qui nous a habitués à ce regard coquin dans certains de ses rôles
Pour mémoire, le Quatuor est d’abord une pièce, née sous la plume de Ronald Harwood en 1999. Il s’était inspiré du documentaire Le Baiser de Tosca du réalisateur suisse Daniel Schmid. Ce film de 1984 nous plonge dans le quotidien des résidents de la Casa di Riposo per Musicisti, fondée à Milan par Giuseppe Verdi en 1896.
Marianne
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