Un peu plus près des étoiles....

Pur produit de l'écurie Zimmer, Harry Gregson-Williams s'est fait un nom grâce à des partitions particulièrement soignées et justement récompensées.




Atmosphère, atmosphère

En lui confiant le soin d'écrire la musique de son film, le réalisateur de The Equalizer, Antoine Fuqua, a lancé un défi à son compositeur : parce que l'action est crédible, la musique devait être ancrée dans la réalité.
En effet, ici pas de cors d'harmonie pour annoncer l'arrivée d'un quelconque super-héros. Une composition épurée dont le thème principal réserve d'agréables surprises car il réussit à provoquer des vagues d'émotions musicales par un usage savamment équilibré du piano et des violons.



Le juste équilibre

Mais avec un compositeur aussi prolifique, le risque est de voir son travail noyé dans la médiocrité ambiante des musiques de films actuelles, particulièrement fades, souvent bouclées par un ingénieur du son plutôt habile. Pour peu que l'on tende suffisamment l'oreille, le talent du compositeur prend toute sa force : des sons métalliques à l'image d'un héros à la morale bien tranchée et aux uppercuts bien placés, des mélodies inquiétantes voire angoissantes qui accompagnent sa métamorphose en ange exterminateur.

Ecoutez : The Equalizer - Corrupt Cops



Au delà d'une simple oeuvre de commande, The Equalizer souligne, par-ci, par-là, le talent d'un compositeur en quête du film qu'il sublimera par son talent créatif.

Cédric

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