Comment Shakespeare est devenu Shakespeare
Ou à propos de “Will in the world : how Shakespeare became Shakespeare”
En français “Will le magnifique” par Stephen Greenblatt aux éditions Flammarion paru en 2014.
Un critique littéraire du New Yorker a appelé son travail « une lettre d’amour à Shakespeare ». Mais les lettres d’amour ne sont pas connues pour leur objectivité : Greenblatt propose d’utiliser notre imaginaire pour mieux découvrir Shakespeare, ce qui importe ce n’est pas forcément une histoire vraie mais une bonne histoire.
Stephen Greenblatt est le Shakespearien le plus influent de ce dernier quart de siècle parce qu’il raconte de bonnes histoires
« Comment un jeune homme originaire d’un petit bourg de province, sans fortune, ni relations familiales, ni éducation universitaire, arrive à Londres et dans un temps relativement court devient le plus grand dramaturge de tous les temps »
Greenblatt veut écrire de l’extraordinaire, il nous promet « la plus grande histoire de tous les temps »
Il transforme les points faibles de Will en force créatrice
L’antisémitisme de Shakespeare du « marchand de Venise » ? Un atout, il contredit son contemporain Marlowe et l’antisémitisme de la foule, l’antisémitisme de ses contemporains !
Sa prétendue indifférence émotionnelle à la mort de son fils ? Shakespeare offre « l’expression la plus profonde de son être » et ce sera Hamlet !
L’écart de 4 ou 5 ans entre la mort de l’enfant et Hamlet ? Une preuve de la longue durée de souffrance de Shakespeare pour transformer le deuil en chef d’œuvre !
Et si Shakespeare a été critiqué en son temps ce n’est que par des pédants !
Enfin il serait plus « shakespearien » de dire que Greenblatt a exploité sa propre vie pour fournir la matière émotionnelle qui dynamise ce livre.
« We should all be so wise »
Nous devrions être tous si sages !
Une toile de fond magnifique : Une ville, Londres, vibrante, bruyante, malodorante et violente. Une période, la Renaissance, que connait bien Stephen Greenblatt, auteur également de « Quattrocento » un hymne flamboyant aux débuts de l’humanisme (Flammarion, 2013).
Mireille N. & Françoise M.
empruntez ce livre à la bibliothèque
Just for fun :
En français “Will le magnifique” par Stephen Greenblatt aux éditions Flammarion paru en 2014.
Un critique littéraire du New Yorker a appelé son travail « une lettre d’amour à Shakespeare ». Mais les lettres d’amour ne sont pas connues pour leur objectivité : Greenblatt propose d’utiliser notre imaginaire pour mieux découvrir Shakespeare, ce qui importe ce n’est pas forcément une histoire vraie mais une bonne histoire.
Stephen Greenblatt est le Shakespearien le plus influent de ce dernier quart de siècle parce qu’il raconte de bonnes histoires
« Comment un jeune homme originaire d’un petit bourg de province, sans fortune, ni relations familiales, ni éducation universitaire, arrive à Londres et dans un temps relativement court devient le plus grand dramaturge de tous les temps »
Greenblatt veut écrire de l’extraordinaire, il nous promet « la plus grande histoire de tous les temps »
Il transforme les points faibles de Will en force créatrice
L’antisémitisme de Shakespeare du « marchand de Venise » ? Un atout, il contredit son contemporain Marlowe et l’antisémitisme de la foule, l’antisémitisme de ses contemporains !
Sa prétendue indifférence émotionnelle à la mort de son fils ? Shakespeare offre « l’expression la plus profonde de son être » et ce sera Hamlet !
L’écart de 4 ou 5 ans entre la mort de l’enfant et Hamlet ? Une preuve de la longue durée de souffrance de Shakespeare pour transformer le deuil en chef d’œuvre !
Et si Shakespeare a été critiqué en son temps ce n’est que par des pédants !
Enfin il serait plus « shakespearien » de dire que Greenblatt a exploité sa propre vie pour fournir la matière émotionnelle qui dynamise ce livre.
« We should all be so wise »
Nous devrions être tous si sages !
Une toile de fond magnifique : Une ville, Londres, vibrante, bruyante, malodorante et violente. Une période, la Renaissance, que connait bien Stephen Greenblatt, auteur également de « Quattrocento » un hymne flamboyant aux débuts de l’humanisme (Flammarion, 2013).
Mireille N. & Françoise M.
empruntez ce livre à la bibliothèque
Just for fun :
Aucun commentaire: