Par une chaude nuit musicale ...de haine
Musique minimaliste, le score de Assaut est indissociable du film de John Carpenter. Et pour cause, c'est lui qui l'a écrit, en partie.
Cette histoire de commissariat assiégé par une bande d'hystériques motivés par l'esprit de vengeance est le remake éloigné du film d'Howard Hawks "Rio Bravo" auquel le réalisateur voue une véritable adoration.
Mais c'est bien dans le traitement musical que ce film devenu culte trouve toute sa force. En tout juste un jour, chose impensable à notre époque, John Carpenter, Alan Howarth et Dan Wyman réussisent le tour de force d'accoucher du plus terrifiant et angoissant score de tous les temps.
Si leur musique se doit d'être écoutée en même temps que le visionnage du film, sa richesse artistique est bien réelle. Avec un budget plus que modeste, cette "machine musicale" a une âme, aux accents très noirs avec dans lesquels la violence, ici urbaine presque tribale, vous ferait presque rentrer en transe.
Si les morceaux se succèdent délicieusement, le thème principal aurait été influencé par The Immigrant Song de Led Zeppelin et Dirty Harry de Lalo Schiffrin. Le tambour prédomine tout au long de l'album. Le piano illustre la quiétude des rares moments de répits. Les refrains répétés vous replongent constamment entre peur et moment de fraternisation.
A travers cette pure atmosphère, entre beauté et innocence perdue, Carpenter nous fait la démonstration d'une composition qui flirte avec le chef-d'oeuvre.
A écouter et re-écouter.
Mais c'est bien dans le traitement musical que ce film devenu culte trouve toute sa force. En tout juste un jour, chose impensable à notre époque, John Carpenter, Alan Howarth et Dan Wyman réussisent le tour de force d'accoucher du plus terrifiant et angoissant score de tous les temps.
Si leur musique se doit d'être écoutée en même temps que le visionnage du film, sa richesse artistique est bien réelle. Avec un budget plus que modeste, cette "machine musicale" a une âme, aux accents très noirs avec dans lesquels la violence, ici urbaine presque tribale, vous ferait presque rentrer en transe.
Si les morceaux se succèdent délicieusement, le thème principal aurait été influencé par The Immigrant Song de Led Zeppelin et Dirty Harry de Lalo Schiffrin. Le tambour prédomine tout au long de l'album. Le piano illustre la quiétude des rares moments de répits. Les refrains répétés vous replongent constamment entre peur et moment de fraternisation.
A travers cette pure atmosphère, entre beauté et innocence perdue, Carpenter nous fait la démonstration d'une composition qui flirte avec le chef-d'oeuvre.
A écouter et re-écouter.
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