Bonjour Vitesse

Bonjour Vitesse ou Sagan/Morand  une idée aristocratique de la vitesse…

« Elle aimait les Ferrari, l’alcool, les boîtes de nuit. Elle avait deux passions, l’écriture et la vitesse…C’est l’ivresse de la vitesse, de la vie tout à la fois… »

 …La vitesse n’est ni un signe, ni une preuve, ni une provocation, ni un défi, mais un élan de bonheur

Une fois le permis en poche, Françoise Sagan s’offre une Jaguar XK140 d’occasion, couleur rouge «désir». La légende dit qu’elle conduisait pieds nus, comme une bohémienne.

François Sagan est décédée en 2004 à l’âge de 69 ans et elle a toujours proclamé «qui n’a jamais aimé la vitesse, n’a jamais aimé la vie, n’a jamais aimé personne…».

emprunter:

Avec mon meilleur souvenir, Francoise Sagan, Gallimard folio, 2014

Pierre Niox est le héros de l’homme pressé, obsédé par le temps qui passe, vit sa vie à toute allure, « vite et mal ». 

Écrit pendant que Morand était immobilisé par l’Occupation, ce qui lui a rendu possible le réexamen de sa vie et de ses idées. Ce roman est une réflexion sur les dangers de la vitesse en tant que mode de vie, surtout si elle est exagérée. 

Pour Morand, globe-trotter infatigable dont les récits de l'entre-deux-guerres sont marqués par sa fascination pour la technologie, le voyage, la vie est telle une course effrénée autour de la planète.

emprunter:

L’homme pressé, Paul Morand Gallimard, 1990

Françoise M. Bibliothécaire