Moonsorrow : un cri au pays des géants
Je n'ai pas l'habitude de critiquer des disques, je crois même que c'est une grande première. Aujourd'hui, penchons-nous ensemble sur le cas Moonsorrow, le groupe Finlandais qui m'a fait définitivement aimer le Black Metal, tendance Folklorique avec de vrais morceaux de contemplatif dedans.
Emprunter Jumalten aika (2016)
Emprunter Varjoina kuljemme kuolleiden maassa (2010)
Attendez ! Ne partez pas tout de suite ! Si les clichés de l'imagerie Black Metal habituelle à base de Corpse Paint, de Blast Beats et de hurlements sataniques de possédés vous font fuir, comme je vous comprends !
Moonsorrow c’est tellement plus que ça. En fait ce n’est même pas ça du tout (enfin, pas trop). Ce groupe Finlandais, bien qu’il s’en défende, appartiendrait plutôt à la frange « Viking Metal » au sein duquel l’élément Folklorique et la mythologie nordique sont mis en avant. On parlera alors de « Metal Folklorique extrême », en clair, le Kalevala avec des guitares saturées et des instruments traditionnels.
Ici pas de Satanisme, mais plutôt du Paganisme, de la spiritualité, même si bien entendu, cela reste du Black Metal. C’est donc un style qui n’est pas facile d’accès, qui n’est pas conçu pour être « joli » ou « facile à écouter ». Les titres sont presque toujours très longs (10/15 minutes sur Jumalten Aika, parfois 30 sur d’autres albums), il y a un effort à faire pour rentrer dans l’univers musical. La récompense, en bout de course est immense.
Car, Jumalten aika, c’est une balade entre forêts glacées et montagnes impériales, une violente caresse, une invitation, une promesse qui sent bon la bruyère, le vent, le froid… Une odyssée contemplative tour à tour dissonante et mélodique, grandiose et intimiste, qui nous convie à un grand voyage mystique dans la nature Finlandaise, pour peu que l’on se laisse porter.
De manière progressive, on passe volontiers d’un cri primal à vous déchirer l’âme à une ambiance coin du feu, en toute souplesse. Les musiciens parviennent à produire un véritable travail d’équilibriste à la fois d’une grande violence (après tout on est dans du Black Metal) et d’une infinie douceur.
Une véritable douche sonore qui vous enveloppe tandis que vous arpentez des compositions taillées dans une forme indicible de nostalgie. J’en ai presque le mal d’un pays que je ne pourtant jamais visité !
C’est dense, c’est long et contemplatif, mais souvent incisif et ça vous frappe en plein cœur comme un coup de marteau (de Thor bien entendu).
Sur les terres du Folk extrême, Moonsorrow est roi. Un roi sans concurrence, dont chaque nouveau disque est une réussite : il n’y a pas de fausse note dans la discographie de ce superbe groupe.
Nicolas G.
Emprunter Jumalten aika (2016)
Emprunter Varjoina kuljemme kuolleiden maassa (2010)
Attendez ! Ne partez pas tout de suite ! Si les clichés de l'imagerie Black Metal habituelle à base de Corpse Paint, de Blast Beats et de hurlements sataniques de possédés vous font fuir, comme je vous comprends !
On s’inspire d’Elias Lönnrot et de mythologie finnoise
Moonsorrow c’est tellement plus que ça. En fait ce n’est même pas ça du tout (enfin, pas trop). Ce groupe Finlandais, bien qu’il s’en défende, appartiendrait plutôt à la frange « Viking Metal » au sein duquel l’élément Folklorique et la mythologie nordique sont mis en avant. On parlera alors de « Metal Folklorique extrême », en clair, le Kalevala avec des guitares saturées et des instruments traditionnels.
Ici pas de Satanisme, mais plutôt du Paganisme, de la spiritualité, même si bien entendu, cela reste du Black Metal. C’est donc un style qui n’est pas facile d’accès, qui n’est pas conçu pour être « joli » ou « facile à écouter ». Les titres sont presque toujours très longs (10/15 minutes sur Jumalten Aika, parfois 30 sur d’autres albums), il y a un effort à faire pour rentrer dans l’univers musical. La récompense, en bout de course est immense.
Car, Jumalten aika, c’est une balade entre forêts glacées et montagnes impériales, une violente caresse, une invitation, une promesse qui sent bon la bruyère, le vent, le froid… Une odyssée contemplative tour à tour dissonante et mélodique, grandiose et intimiste, qui nous convie à un grand voyage mystique dans la nature Finlandaise, pour peu que l’on se laisse porter.
Black Metal Progressif ?
De manière progressive, on passe volontiers d’un cri primal à vous déchirer l’âme à une ambiance coin du feu, en toute souplesse. Les musiciens parviennent à produire un véritable travail d’équilibriste à la fois d’une grande violence (après tout on est dans du Black Metal) et d’une infinie douceur.
Une véritable douche sonore qui vous enveloppe tandis que vous arpentez des compositions taillées dans une forme indicible de nostalgie. J’en ai presque le mal d’un pays que je ne pourtant jamais visité !
C’est dense, c’est long et contemplatif, mais souvent incisif et ça vous frappe en plein cœur comme un coup de marteau (de Thor bien entendu).
Sur les terres du Folk extrême, Moonsorrow est roi. Un roi sans concurrence, dont chaque nouveau disque est une réussite : il n’y a pas de fausse note dans la discographie de ce superbe groupe.
Nicolas G.
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