L'écho des livres du samedi 17 février, comité de lecture...



« Les derniers jours de nos pères » par Joël Dicker
 Samedi 17 février, se tient, comme tous les mois, à la médiathèque Marc Bernard, notre rencontre discussion autour de nos lectures, l’écho des livres, dont voici un aperçu :


Françoise a lu :


« Les derniers jours de nos pères » par Joël Dicker

Ce roman raconte les services spéciaux secrets britanniques qui intervenaient pendant la 2nde guerre mondiale : ils étaient parachutés. On suit leur formation, entraînement, comment se nouent des amitiés, les missions. 

C’est pas plombant [ça, c’est un compliment de la part de Françoise !!!], et c’est intéressant du point de vue historique. L’auteur fait ressortir le côté positif des personnages : ils sont attachants !

« Les huit montagnes » par Paolo Cognetti

Alors voilà un livre étonnant par sa simplicité d’écriture. Attention, je déteste l’écriture poétique, c'est-à-dire chiante et alambiquée !

C’est l’histoire d’une famille milanaise qui passe ses vacances dans un petit village de la vallée d’Aoste. Le père adore la montagne, et il commence à emmener son fils avec lui vers ses 7/8 ans. Il y a beaucoup de descriptions très réalistes de la montagne. Ce petit garçon va se lier d’amitié avec un petit du village, qui monte en alpage, dont toute la vie se passe dans les montagnes. Parallèlement à cette amitié, il y a des histoires à régler avec les pères respectifs…

C’est plus ou moins autobiographique, et c’est bien !

Bernie a lu :


« L’amie prodigieuse » et « Le nouveau nom » par Elena ferrante

L’histoire pourrait être intéressante…c’est une belle retranscription. 

Mais, je n’aime pas son écriture, car elle est très serrée, très compacte. Ce n’est pas aéré, pas rythmé. Et de surcroît, il y a trop de personnages.

Françoise : C’est juste du roman feuilleton. J’ai quand même lu les 4, donc ça prend. Mais si on ne le lit pas, ce n’est vraiment pas grave. J’ai aimé le premier, pas les suivants.

« Vents contraires » par Olivier Adam

« Vents contraires » par Olivier Adam
J’ai adoré ce bouquin, je suis tombée dedans comme dans la marmite de potion d’Obélix. L’écriture est fine et simple.

Sur le plan psychologique, c’est très bien vu.

Tu te laisses prendre par le livre et tu ne l’abandonnes pas !

Denise a lu :


« La servante écarlate » par Margaret Atwood

Ce livre m’a bouleversée, c’est épatant et très actuel ! L’oppression de la femme est bien vue, et justifiée : dans la plupart des cultures, il faut qu’on se bouge ! Il va nous falloir faire comme les femmes kurdes, et prendre les armes !!! 

« La fête de l’ours » par Jordi Soler

Histoire véridique, qui se passe sous Franco, en Espagne. Un homme va se retrouver mêlé aux républicains. Ils se sauvent tous par les Pyrénées, et lui va rencontrer un homme géant qui le sauve, l’accueille dans sa cabane…

« La nuit pour adresse » par Maud Simonnot

Il s’agit d’une biographie : au milieu des années 1920- 1930, à Londres, New-York et Paris, Mac Almond va côtoyer des célébrités intellectuelles, et jouer le rôle de lien entre elles.

C’est un livre très bien écrit, que j’ai acheté au salon de la Biographie, où l’auteure était présente. 

C’est une jeune femme très sympathique.

Joëlle a lu :


« Soumission » par Michel Houellebecq

Résumé : A la fin du second mandat de François Hollande, alors que s'opposent au deuxième tour Marine Le Pen et une alliance des partis de tous bords et du candidat de la Fraternité musulmane, la question se pose d'un système influencé par un islam qui gagne du terrain sur le front politique et intellectuel. François, professeur à Paris III, se retrouve confronté à la transformation de son université.

L’écrivain n’est pas attirant, dans tous les sens du terme, mais je me suis motivée ! 

Franchement, ça m’a dégoutée, ce n’est que du sexe, et on ne va nulle part. Le seul truc bien, c’est que c’est bien écrit.

Sandrine a lu :


« Le voyage de Simon Morley » de Jack Finney

« Le voyage de Simon Morley » de Jack Finney
De nos jours, le professeur Danzinger tire de la théorie du temps, d’Einstein, la possibilité de pouvoir retourner dans le temps, à condition de se « mettre à l’écoute, au diapason» de ce temps. Simon Morley est pressenti pour être un « voyageur ».

Je n’en dis pas plus, car c’est déjà trop. Ce que je retiens de ce livre, qui m’a réellement « transportée », c’est la qualité immersive de l’ écriture : elle en appelle à tous les sens. Et l’intrigue est originale… J’ai vraiment adoré !

A bientôt, le 17 mars exactement

Sandrine S.

Aucun commentaire:

Fourni par Blogger.