La chambre solitaire

Corée du Sud.
Dans un subtil parallèle, l’auteure nous immerge entre deux époques.
Celle d’une adolescente qui va devenir femme.
Celle d’une femme qui va devenir écrivain...


Elle a 16 ans à peine et quitte sa campagne natale pour rejoindre Séoul et travailler dans une usine pour payer ses études.
Elle a une trentaine d’années et a atteint son rêve : celui de devenir écrivain mais à partir de souvenirs douloureux et traumatisants.

Dans un témoignage subtil et pudique, l’auteure rend hommage à ces jeunes travailleuses qui ont partagés son dur quotidien dans un Séoul qui se relève difficilement de la seconde guerre mondiale malgré la croissance économique rapide de l’industrialisation.


Récit biographique ? Fiction ? Peut-être les deux ?...


J’ai aimé ce roman où l’auteure décrit la faim, le froid, la dureté du travail en usine et l’injustice avec beaucoup d’émotions, et où,  paradoxalement, il en émane un certain calme, un apaisement.

C’est en 1985 que Shin Kuong-suk fait des débuts de romancière.
Elle a publié de nombreux romans et recueils de nouvelles.


La chambre solitaire, parue en 1999 a reçu le prix de l’inaperçu pour sa traduction en Français.


Son dernier roman « Prend soin de maman » devenu un best-seller en Corée du sud a été traduit en 24 langues.


Corinne L.C. , bibliothécaire 

La chambre solitaire
SHIN Kyong-suk

Editions P. Picquier 2008


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