Golf-Drouot
Le Golf-Drouot, c’est l’histoire d’un salon de thé devenu Temple du rock. Première discothèque rock en France, la salle mythique du Golf Drouot, a vu défiler plus de six mille groupes amateurs, dont un grand nombre d’artistes majeurs du rock français.
En 1955, alors qu’il y est embauché comme simple barman, il fait installer un juke box au café d’Angleterre, situé au RDC du Golf Drouot. Par manque d’argent il est contraint de proposer un juke box alimenté par sa collection personnelle de vinyles. Sitôt franchie la porte du salon de thé, c’est « rock around o'clock » de Bill Haley que l’on entend passer en boucle toute la journée.
C’est ainsi que les jeunes du quartier se sont rapidement appropriés le lieu. Le Golf Drouot est devenu le seul endroit à Paris où on pouvait écouter cette musique qui ne s'entend qu'au compte-goutte sur les rares radios Françaises « le Rock ».
Ce fut le cas, pour le plus célèbre d’entre eux, jean Philippe Smet. C’est à 14 ans que « notre Johnny national » a poussé pour la première fois la porte du Golf Drouot. C’est un gamin comme les autres qui vient écouter des disques venus d’Amérique.
Genèse du Golf : http://www.golfdrouot.fr/genese.html
Henri Leproux propose le vendredi soir une scène qui pouvait leur permettre de gagner un prix et rejouer la semaine suivante pour décrocher une séance d’enregistrement en studio.
Le 30 mars 1962, Les Loups-Garous sont le premier groupe à se produire sur cette nouvelle scène. L'affluence fût telle qu'Henri dût faire fermer les grilles du rez-de-chaussée, afin d'empêcher les jeunes de rentrer à tout prix.
À dater de ce jour, le vendredi soir ne désemplit plus jamais. On évoque à six mille le nombre d'orchestres et de chanteurs plus ou moins connus, voire totalement inconnus, à s'être produits sur le podium du Golf Drouot. Pour tous, le passage du vendredi soir au Golf était le tremplin vers la gloire.
Des idoles des yéyés (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Sheila, Frank Alamo, Sylvie Vartan, Christophe), aux chanteurs des années 80 ( Michel Jonasz, Daniel Balavoine, Michel Polnareff).
De la génération pop (Ange, Dynastie Crisis, Alice, Martin Circus….) au rock français (Les Variations, Triangle, Magma)
Des rebelles punks des années 80 (Asphalt Jungle, Oberkampf, Starshooter, La souris Déglinguée, Marquis de Sade…), en passant par les enfants du Hard (Trust, Shakin’ Street, Vulcain) et les gardiens de la tradition (Little Bob Story, Bijou, Dogs…), ils sont tous là pour le tremplin du vendredi soir.
Et aussi, les meilleurs artistes anglais comme les Who, Bowie, Gene Vincent, Vince Taylor sont montés sur la mythique scène. Les Rolling Stone sont venus, mais ils ne se sont pas produit au golf, ils avaient un contrat avec l’Olympia.
Aujourd’hui l’Amérique des Fast food a chassé celle du rock, puisque c’est une enseigne américaine, 2 rue Drouot, qui remplace la salle de concert.
Si vous souhaitez vous remémorer l'histoire de cette salle singulière, qui a accueilli la quasi-totalité des artistes majeurs du rock français de 1961 à 1981… Vous pouvez emprunter un coffret de 5 disques Golf Drouot : le temple du rock ou un livre Temple du rock
Laurence G.M. Bibliothécaire
Emprunter Golf Drouot : le temple du rock, coffret de 5 CD
Une scène rock bâtie sur un mini-golf
Cette aventure est née sous l’impulsion d’Henri Leproux, passionné de musique américaine. Il transforme l’ancien salon de thé et son mini-golf en une scène rock unique en France.
En 1955, alors qu’il y est embauché comme simple barman, il fait installer un juke box au café d’Angleterre, situé au RDC du Golf Drouot. Par manque d’argent il est contraint de proposer un juke box alimenté par sa collection personnelle de vinyles. Sitôt franchie la porte du salon de thé, c’est « rock around o'clock » de Bill Haley que l’on entend passer en boucle toute la journée.
C’est ainsi que les jeunes du quartier se sont rapidement appropriés le lieu. Le Golf Drouot est devenu le seul endroit à Paris où on pouvait écouter cette musique qui ne s'entend qu'au compte-goutte sur les rares radios Françaises « le Rock ».
Ce fut le cas, pour le plus célèbre d’entre eux, jean Philippe Smet. C’est à 14 ans que « notre Johnny national » a poussé pour la première fois la porte du Golf Drouot. C’est un gamin comme les autres qui vient écouter des disques venus d’Amérique.
Genèse du Golf : http://www.golfdrouot.fr/genese.html
Scène du « rock à papa » !
C’est aussi un formidable Tremplin rock. Le vendredi soir, une sorte de radio-crochet était ouvert à tous. Chaque artiste ou groupe avait 1/2h pour convaincre le public.
Henri Leproux propose le vendredi soir une scène qui pouvait leur permettre de gagner un prix et rejouer la semaine suivante pour décrocher une séance d’enregistrement en studio.
Le 30 mars 1962, Les Loups-Garous sont le premier groupe à se produire sur cette nouvelle scène. L'affluence fût telle qu'Henri dût faire fermer les grilles du rez-de-chaussée, afin d'empêcher les jeunes de rentrer à tout prix.
À dater de ce jour, le vendredi soir ne désemplit plus jamais. On évoque à six mille le nombre d'orchestres et de chanteurs plus ou moins connus, voire totalement inconnus, à s'être produits sur le podium du Golf Drouot. Pour tous, le passage du vendredi soir au Golf était le tremplin vers la gloire.
Des yéyés au rock des années 80
Si on se cantonne aux années yéyés, on garde une image « ringarde » du Golf Drouot. Pourtant loin de cette image, la salle a traversé trois générations de rock en France.
Des idoles des yéyés (Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Sheila, Frank Alamo, Sylvie Vartan, Christophe), aux chanteurs des années 80 ( Michel Jonasz, Daniel Balavoine, Michel Polnareff).
De la génération pop (Ange, Dynastie Crisis, Alice, Martin Circus….) au rock français (Les Variations, Triangle, Magma)
Des rebelles punks des années 80 (Asphalt Jungle, Oberkampf, Starshooter, La souris Déglinguée, Marquis de Sade…), en passant par les enfants du Hard (Trust, Shakin’ Street, Vulcain) et les gardiens de la tradition (Little Bob Story, Bijou, Dogs…), ils sont tous là pour le tremplin du vendredi soir.
Et aussi, les meilleurs artistes anglais comme les Who, Bowie, Gene Vincent, Vince Taylor sont montés sur la mythique scène. Les Rolling Stone sont venus, mais ils ne se sont pas produit au golf, ils avaient un contrat avec l’Olympia.
Aujourd’hui l’Amérique des Fast food a chassé celle du rock, puisque c’est une enseigne américaine, 2 rue Drouot, qui remplace la salle de concert.
Si vous souhaitez vous remémorer l'histoire de cette salle singulière, qui a accueilli la quasi-totalité des artistes majeurs du rock français de 1961 à 1981… Vous pouvez emprunter un coffret de 5 disques Golf Drouot : le temple du rock ou un livre Temple du rock
Laurence G.M. Bibliothécaire
Emprunter Golf Drouot : le temple du rock, coffret de 5 CD
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