Empathie : zéro - Aveu de faiblesse de Frédéric Viguier
Nord de la France. Un petit garçon de 8 ans est retrouvé mort dans un fossé. Yvan Gourlet, roux, gros, boutonneux est très rapidement soupçonné.
Il a 16 ans, sans caractère affirmé.
Il se laisse porter par ses parents.
Il n’a pas l’esprit au combat.
Il se laisse mener et malmener.
Accusé à tort du meurtre de cet enfant alors qu’il fouillait les poubelles pour ramener à sa mère les boites de camembert qu’elle collectionne, il se retrouve seul, sans pouvoir se défendre… On ne lui a pas appris.
Il va grandir en prison mais au bout du « conte »… Coupable idéal ? Souffre-douleur ? Qui se fait manipuler ?
De sa garde à vue jusqu’aux procès, nous assistons à sa transformation physique et surtout intellectuelle.
Frédéric Viguier dépeint une société frileuse, repliée sur elle-même, prompte à suivre l’avis du « dernier qui a parlé » pour peu que celui-ci ait une influence politique quelconque, un pouvoir ou de l’argent.
Par son écriture glaciale et distanciée, l’auteur nous pousse à rejeter ce personnage, il ne provoque aucune empathie.
Page-turner*, ce roman noir et cinglant nous a habilement manipulées.
Nous vous invitons à nous retrouver le samedi 18 mars à 17h, sur le plateau adulte, Carré d’art. Frédéric Viguier, auteur nîmois, nous présentera ce second roman, et vous pourrez également aborder avec lui les thèmes de son précédent récit, « Ressources inhumaines ».
Une séance de dédicaces suivra cette rencontre.
Emprunter "Aveu de faiblesse" à la bibliothèque
Corinne L.-C. et Sandrine B.
* page-turner : De l'anglais « tourne page ». Livre si passionnant que l'on ne peut s'empêcher de lire les pages jusqu'à la fin.
Il a 16 ans, sans caractère affirmé.
Il se laisse porter par ses parents.
Il n’a pas l’esprit au combat.
Il se laisse mener et malmener.
Accusé à tort du meurtre de cet enfant alors qu’il fouillait les poubelles pour ramener à sa mère les boites de camembert qu’elle collectionne, il se retrouve seul, sans pouvoir se défendre… On ne lui a pas appris.
Il va grandir en prison mais au bout du « conte »… Coupable idéal ? Souffre-douleur ? Qui se fait manipuler ?
De sa garde à vue jusqu’aux procès, nous assistons à sa transformation physique et surtout intellectuelle.
Frédéric Viguier dépeint une société frileuse, repliée sur elle-même, prompte à suivre l’avis du « dernier qui a parlé » pour peu que celui-ci ait une influence politique quelconque, un pouvoir ou de l’argent.
Par son écriture glaciale et distanciée, l’auteur nous pousse à rejeter ce personnage, il ne provoque aucune empathie.
Page-turner*, ce roman noir et cinglant nous a habilement manipulées.
Nous vous invitons à nous retrouver le samedi 18 mars à 17h, sur le plateau adulte, Carré d’art. Frédéric Viguier, auteur nîmois, nous présentera ce second roman, et vous pourrez également aborder avec lui les thèmes de son précédent récit, « Ressources inhumaines ».
Une séance de dédicaces suivra cette rencontre.
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Corinne L.-C. et Sandrine B.
* page-turner : De l'anglais « tourne page ». Livre si passionnant que l'on ne peut s'empêcher de lire les pages jusqu'à la fin.
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