Écho des livres du samedi 7 janvier
Il Fait un froid à ne pas mettre un livre dehors, en ce matin du 7 janvier, mais nos retrouvailles sont chaleureuses, autour de galettes de frangipane, et de bons bouquins (du moins pour certaines…) !
« Le bourreau de Gaudi » de Aro Sainz de la Maza
Une enquête dans Barcelone sur les traces de Gaudi, du symbolisme maçonnique et des ravages de la spéculation immobilière contemporaine.
« Un polar bien noir, bien gore… donc avant tout un bon polar, et sur Barcelone. Tous les meurtres se déroulent dans les monuments créés par Gaudi. La critique sociale et politique est très forte.»
« Sens dessus dessous » de Milena Agus
« J’ai beaucoup aimé ! Milena Agus est sarde, et, je crois que j’aime vraiment beaucoup la littérature italienne.
Une jeune fille habite un immeuble, et y découvre les autres habitants. Ce sont tous des gentils au bon sens du terme. Parce que , de nos jours, quand t’es gentil, ça veut dire que t’es con… ! »
« Le nouveau nom » de Elena Ferrante
« Il s’agit de la suite de l’amie prodigieuse. Cela rappelle un peu trop le premier, mais c’est quand même vraiment bien, et je lirai tous ses autre bouquins. C’est juste un petit peu moins fort. »
[ Françoise a noté, dans son petit cahier : tb-, Françoise est institutrice.]
« Obia » de Colin Niel
« J’ai vraiment aimé ce livre, mais tout ce qui concerne la région (Guyane), les aspects historiques… c’était vraiment trop long, trop « guide touristique ». »
Chantal conseille, du même auteur : « Les hamacs de carton: Une enquête du capitaine Anato en Amazonie française », et « Ce qui reste en forêt ».
Hélène :
« je me suis plongée dans la nouvelle édition de Jack London dans la Pléïade. Déjà, jeune, la lecture de « Martin Eden » m’avait énormément marquée. J’avais bien sûr lu « Croc blanc » enfant, comme tout le monde… Et là, « l’appel du monde sauvage » est vraiment superbe ». « Le peuple de l’abîme » est très noir, c’est un documentaire sur la fin du 19ème siècle à Londres, sur la très grande pauvreté. Et « croc blanc » dans l’édition complète, ça a quand même du souffle ! »
« La confession de la lionne » de Mia Couto
Il s’agit d’un auteur mozambicain, de langue portugaise, né en 1955. Il a une très belle écriture, non pas poétique, mais lyrique.
« Le cas Eduard Einstein » de Laurent Seksik
Résumé : Prêtant sa voix à Eduard, le fils d'Albert Einstein interné dès l'âge de 19 ans en clinique psychiatrique, L. Seksik dévoile un drame familial et la part d'ombre d'un savant au cœur des troubles internationaux des années 1930.
« Le personnage principal est le fils d’Albert Einstein, qui disait de lui : « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution ». Un bon bouquin !
« Un testament espagnol » de Arthur Koestler
Résumé : aucun des personnages de ce récit n'est imaginaire.
Arthur Koestler était correspondant du journal libéral londonien News Chronicle, en Espagne.
A la suite de circonstances particulières il a été arrêté et condamné à mort par les nationalistes après la prise de Malaga. Pendant près de quatre mois, il attendit son exécution et vit comment on fusillait ses compagnons de captivité. Ce document autobiographique est publié en 1937.
Le texte est vraiment magnifique !
« Le llano en flammes » de Juan Rulfo
Il s’agit d’un recueil de nouvelles, par un auteur mexicain. C’est un très beau livre, qui s’attache à décrire la cruauté du pays, et des caractères. L’écriture est magnifique, poétique !
« Des hommes » de Laurent Mauvignier
Un bouquin sur la guerre d’Algérie, 20 ans après…terrible ! Un femme fête son départ à la retraite : mais un scandale vient tout gâcher. Et on va assister à un retour sur les événements, un retour atroce. C’est vraiment bien !
« Comme l’ombre qui s’en va » par Antonio Munoz molina
Résumé : Memphis, 1968. James Earl Ray assassine Martin Luther King puis se cache à Lisbonne. En 2013, sur les traces du meurtrier, l'auteur se remémore son premier voyage dans la capitale portugaise. Deux récits s'alternent : l'un, autobiographique, retrace la genèse et l'écriture d'une fiction fondée sur le réel. L'autre reconstitue pas à pas le séjour de l'assassin et son univers mental.
« De beaux passages sur la beauté de la vie, lorsque l’auteur se met dans la peau de Martin Luther king. Il ne défend pas la thèse du complot. Et aussi une très belle réflexion sur ce qu’est l’écriture… »
«Encore » de Hakan Gunday
Une enquête dans Barcelone sur les traces de Gaudi, du symbolisme maçonnique et des ravages de la spéculation immobilière contemporaine.
« Un polar bien noir, bien gore… donc avant tout un bon polar, et sur Barcelone. Tous les meurtres se déroulent dans les monuments créés par Gaudi. La critique sociale et politique est très forte.»
« Sens dessus dessous » de Milena Agus
« J’ai beaucoup aimé ! Milena Agus est sarde, et, je crois que j’aime vraiment beaucoup la littérature italienne.
Une jeune fille habite un immeuble, et y découvre les autres habitants. Ce sont tous des gentils au bon sens du terme. Parce que , de nos jours, quand t’es gentil, ça veut dire que t’es con… ! »
« Le nouveau nom » de Elena Ferrante
« Il s’agit de la suite de l’amie prodigieuse. Cela rappelle un peu trop le premier, mais c’est quand même vraiment bien, et je lirai tous ses autre bouquins. C’est juste un petit peu moins fort. »
[ Françoise a noté, dans son petit cahier : tb-, Françoise est institutrice.]
« Obia » de Colin Niel
« J’ai vraiment aimé ce livre, mais tout ce qui concerne la région (Guyane), les aspects historiques… c’était vraiment trop long, trop « guide touristique ». »
Chantal conseille, du même auteur : « Les hamacs de carton: Une enquête du capitaine Anato en Amazonie française », et « Ce qui reste en forêt ».
Hélène :
« je me suis plongée dans la nouvelle édition de Jack London dans la Pléïade. Déjà, jeune, la lecture de « Martin Eden » m’avait énormément marquée. J’avais bien sûr lu « Croc blanc » enfant, comme tout le monde… Et là, « l’appel du monde sauvage » est vraiment superbe ». « Le peuple de l’abîme » est très noir, c’est un documentaire sur la fin du 19ème siècle à Londres, sur la très grande pauvreté. Et « croc blanc » dans l’édition complète, ça a quand même du souffle ! »
« La confession de la lionne » de Mia Couto
Il s’agit d’un auteur mozambicain, de langue portugaise, né en 1955. Il a une très belle écriture, non pas poétique, mais lyrique.
Anne-Marie a lu :
« Le cas Eduard Einstein » de Laurent Seksik
Résumé : Prêtant sa voix à Eduard, le fils d'Albert Einstein interné dès l'âge de 19 ans en clinique psychiatrique, L. Seksik dévoile un drame familial et la part d'ombre d'un savant au cœur des troubles internationaux des années 1930.
« Le personnage principal est le fils d’Albert Einstein, qui disait de lui : « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution ». Un bon bouquin !
« Un testament espagnol » de Arthur Koestler
Résumé : aucun des personnages de ce récit n'est imaginaire.
Arthur Koestler était correspondant du journal libéral londonien News Chronicle, en Espagne.
A la suite de circonstances particulières il a été arrêté et condamné à mort par les nationalistes après la prise de Malaga. Pendant près de quatre mois, il attendit son exécution et vit comment on fusillait ses compagnons de captivité. Ce document autobiographique est publié en 1937.
Le texte est vraiment magnifique !
« Le llano en flammes » de Juan Rulfo
Il s’agit d’un recueil de nouvelles, par un auteur mexicain. C’est un très beau livre, qui s’attache à décrire la cruauté du pays, et des caractères. L’écriture est magnifique, poétique !
Chantal a lu :
« Des hommes » de Laurent Mauvignier
Un bouquin sur la guerre d’Algérie, 20 ans après…terrible ! Un femme fête son départ à la retraite : mais un scandale vient tout gâcher. Et on va assister à un retour sur les événements, un retour atroce. C’est vraiment bien !
« Comme l’ombre qui s’en va » par Antonio Munoz molina
Résumé : Memphis, 1968. James Earl Ray assassine Martin Luther King puis se cache à Lisbonne. En 2013, sur les traces du meurtrier, l'auteur se remémore son premier voyage dans la capitale portugaise. Deux récits s'alternent : l'un, autobiographique, retrace la genèse et l'écriture d'une fiction fondée sur le réel. L'autre reconstitue pas à pas le séjour de l'assassin et son univers mental.
« De beaux passages sur la beauté de la vie, lorsque l’auteur se met dans la peau de Martin Luther king. Il ne défend pas la thèse du complot. Et aussi une très belle réflexion sur ce qu’est l’écriture… »
«Encore » de Hakan Gunday
Résumé : Gazâ, un garçon de 9 ans, travaille avec son père sur les bords de la mer Egée. Celui-ci gagne sa vie en transportant des migrants de l'Est de la Turquie jusqu'en Grèce, qu'il enferme chez lui avant qu'ils ne soient acheminés par bateau. L'enfant est contraint d'exercer une certaine violence sur les clandestins, et observe malgré lui les dérives des techniques de domination.
« Un critique violente des dictatures, à travers l’image, terrible, du père. Ce père, c’est Erdogan.
C’est horrible, mais fort intéressant.»
« Peste et choléra » de Patrick deville
« Un critique violente des dictatures, à travers l’image, terrible, du père. Ce père, c’est Erdogan.
C’est horrible, mais fort intéressant.»
Claude a lu :
« Peste et choléra » de Patrick deville
Résumé : Construite autour de la figure d'Alexandre Yersin, cette aventure scientifique retrace le parcours d'un chercheur, disciple de Pasteur, qui fut associé à la découverte du bacille de la peste à Hong Kong en 1894.
« Un bouquin absolument magnifique, et passionnant, sur une période foisonnante ! C’est sur un génie, mais un génie « faiseur », constructeur ! C’en est presque épuisant…»
« L’ancien régime » de François bégaudeau
Résumé : Répondant à une commande de l'éditeur, dont la collection Incipit célèbre les "premières fois", l'auteur revient sur les motifs politiques, moraux et religieux qui ont empêché, depuis l'Ancien Régime, l'accès des femmes à l'Académie française. Ravivant des faits pour la plupart authentiques mais ici réinterprétés, il narre l'arrivée parmi les académiciens de Marguerite Yourcenar, en 1981.
« Il s’agit donc d’une petite histoire de l’Académie française. La première femme à y accéder fut Marguerite Yourcenar : à noter qu’elle écrit comme un homme, qu’elle était homo-sexuelle… ça passe à peu près pour ces académiciens misogynes !!! »
« Journal d’un tueur sentimental » de Luis Sepulveda
Résumé : Un professionnel n'a pas à s'interroger sur les raisons du contrat ou sur la personnalité de la cible. Cependant, le tueur sentimental est intrigué dès le premier jour et son chagrin d'amour l'empêche de se contrôler, il sera amené à exécuter son dernier contrat... Une histoire savoureuse avec le regard ironique qu'un macho peut porter sur lui-même.
« C’est une parodie, comme un James Bond « pour de rire ». Un bouquin très amusant, une vraie parodie. »
« Vi » de Kim Thuy
Résumé : A l'âge de 10 ans, Vi fuit le Vietnam avec sa famille, comme tant d'autres boat people, et rejoint le Québec. Vingt ans après, à l'occasion d'un retour dans son pays, elle se remémore son passé : ses grands-parents, l'infidélité de son père resté au pays, la sévérité et le courage de sa mère qui a sauvé ses enfants, puis l'exil.
« Cela se passe dans une riche famille indochinoise, et, en gros, c’est l’histoire des boat-people. Ils se retrouvent au Québec, et essaient de s’implanter, tout en étant très discrets.
C’est une très belle histoire de femme ! »
« Intrigue à Giverny » de Adrien Goetz
Résumé : De Monaco à Giverny, Pénélope Breuil se penche sur la disparition d'une spécialiste de Monet et découvre au cours de son enquête un aspect totalement méconnu de la vie du peintre.
« Une jolie histoire, un peu sous la forme du polar… il y a un assassinat ! Enfin, c’est sur la vie de Monet, dont la vie aurait pu être plus mystérieuse que ce que l’on en sait… pourquoi était-il si proche des puissants ? »
Et c’est une bonne question, pour finir : pourquoi être proche des puissants ? À méditer en ces temps pré-électoraux.
Sandrine S.
« Un bouquin absolument magnifique, et passionnant, sur une période foisonnante ! C’est sur un génie, mais un génie « faiseur », constructeur ! C’en est presque épuisant…»
« L’ancien régime » de François bégaudeau
Résumé : Répondant à une commande de l'éditeur, dont la collection Incipit célèbre les "premières fois", l'auteur revient sur les motifs politiques, moraux et religieux qui ont empêché, depuis l'Ancien Régime, l'accès des femmes à l'Académie française. Ravivant des faits pour la plupart authentiques mais ici réinterprétés, il narre l'arrivée parmi les académiciens de Marguerite Yourcenar, en 1981.
« Il s’agit donc d’une petite histoire de l’Académie française. La première femme à y accéder fut Marguerite Yourcenar : à noter qu’elle écrit comme un homme, qu’elle était homo-sexuelle… ça passe à peu près pour ces académiciens misogynes !!! »
« Journal d’un tueur sentimental » de Luis Sepulveda
Résumé : Un professionnel n'a pas à s'interroger sur les raisons du contrat ou sur la personnalité de la cible. Cependant, le tueur sentimental est intrigué dès le premier jour et son chagrin d'amour l'empêche de se contrôler, il sera amené à exécuter son dernier contrat... Une histoire savoureuse avec le regard ironique qu'un macho peut porter sur lui-même.
« C’est une parodie, comme un James Bond « pour de rire ». Un bouquin très amusant, une vraie parodie. »
« Vi » de Kim Thuy
Résumé : A l'âge de 10 ans, Vi fuit le Vietnam avec sa famille, comme tant d'autres boat people, et rejoint le Québec. Vingt ans après, à l'occasion d'un retour dans son pays, elle se remémore son passé : ses grands-parents, l'infidélité de son père resté au pays, la sévérité et le courage de sa mère qui a sauvé ses enfants, puis l'exil.
« Cela se passe dans une riche famille indochinoise, et, en gros, c’est l’histoire des boat-people. Ils se retrouvent au Québec, et essaient de s’implanter, tout en étant très discrets.
C’est une très belle histoire de femme ! »
« Intrigue à Giverny » de Adrien Goetz
Résumé : De Monaco à Giverny, Pénélope Breuil se penche sur la disparition d'une spécialiste de Monet et découvre au cours de son enquête un aspect totalement méconnu de la vie du peintre.
« Une jolie histoire, un peu sous la forme du polar… il y a un assassinat ! Enfin, c’est sur la vie de Monet, dont la vie aurait pu être plus mystérieuse que ce que l’on en sait… pourquoi était-il si proche des puissants ? »
Et c’est une bonne question, pour finir : pourquoi être proche des puissants ? À méditer en ces temps pré-électoraux.
Sandrine S.
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