La chanson est saisie par une frénésie de célébration

C’est à la mode,  pour l’industrie du disque le genre présente peu de risques et permet de relancer les ventes d'un catalogue, de faire revivre des artistes des années 80-90 avec des chanteurs contemporains.

Que ce soit sous la forme :

-    Du classique disque de reprises, un chanteur interprète des titres qu'il aime, « Bruel chante Barbara » ; « Biolay chante Trenet ».
-    Du disque de reprises de chansons d’un chanteur mort « Hélène Ségara en duo avec Joe Dassin » En duos !? On ne mesure pas toujours les progrès de la science !
-    Ou de l'album-hommage, déclinaison du tribute anglo-saxon (un auteur est honoré par une douzaine d'admirateurs) « Génération Goldman », « la bande à Renaud » et le dernier en date « Génération Balavoine »…

Non ! Je ne veux pas, vous parler de ces disques-là.

Ni même des disques de reprises par des chanteurs d’opéras, des prêtres ou autres Gentlemen Lover.

Non ! Je ne veux pas.

Pas plus, de tous ces artistes français passés de mode qui s’associent avec la « jeune génération» pour rajeunir leur tube. « Le Bal des gens bien » d’Adamo, « Duos de mes chansons » de Gérard Lenorman.

Non ! Je ne veux pas.

Je ne nie pas qu’il y ait un public pour ces disques hommages, ils offrent un regard actuel sur des chansons dont certaines ont été écrites il y plus de trente ans et permettent de faire connaitre leur auteur.
Ce phénomène ne date pas d’aujourd’hui car depuis les années 2000 les reprises et les albums hommages fusent beaucoup trop à mon goût.

Je veux vous parler de ces artistes discrets, créatifs, ces petits artisans de l’arrangement qui ne cèdent pas à la facilité en reprenant les classiques, mais choisissent de nous faire découvrir des titres méconnus.

Treize chansons de Barbara par Daphné
A ce jour par Lou Casa
Mon Béranger par Eric Frasiak
Entre 2 caisses chante Allain Leprest
Malo chante Brassens

Laurence GM.