Les héritiers : tous des exceptions
Adapté de Nous sommes tous des exceptions de Ahmed Dramé, Les héritiers est un film touchant, plus que ça même... sur le devoir de mémoire, la richesse des différences, et la force d'un projet mené par une enseignante exigeante, juste et confiante en ses élèves.
"Les héritiers", sorti en salles fin 2014, d’après "Nous sommes tous des exceptions" roman de Ahmed Dramé, acteur principal et co-scénariste du film avec la réalisatrice Marie-Castillon Mention-Schaar.
Histoire vraie d'une classe de 2nd à Créteil qui, à l'initiative d'une professeure, participe au concours national de la résistance et de la déportation. Le sujet : "les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi". Un sacré challenge pour une classe difficile, ingérable où chacun se tire dans les pattes, où les tensions sont palpables au quotidien, où la méfiance, l'intolérance sont de mise.
Une sacrée leçon donné par ce professeur. Par le biais de ce concours les élèves vont petit à petit comprendre l'importance de la mémoire collective, de la place de l'histoire, des faits, des événements qui se sont passés certes avant leur naissance mais qui ont toute leur force, leur raison d'être dans le présent et pour les adultes qu'ils vont devenir.
Comment vivre ensemble alors que nous sommes tous des exceptions (de par notre culture, notre éducation, nos origines, nos centres d'intérêts..) alors que nous faisons tous partis de la même humanité.
Le moment le plus fort du film : la rencontre avec Léon Zygel, un rescapé de la Shoah et des camps de la mort.
J'ai beaucoup aimé le film, Ariane Ascaride est vraiment formidable dans le rôle de la professeure d'Histoire, son jeu est juste.
Dés le premier jour de la rentrée face aux élèves elle en impose avec autorité et bienveillance "Je ne vous imposerai pas une morosité qui n'est pas le mienne", elle reprend mot pour mot une des phrases de cette professeur qui a marqué Ahmed Dramé. Une rencontre cruciale qui lui a permis d'aller au bout de son rêve... écrire et jouer !
Alors que le film met l'accent sur la préparation du concours, la vie au lycée, le livre témoignage d'Ahmed est plus ouvert sur l'extérieur, sur le quartier, la famille, le quotidien...
C'est une autre approche qui complète la version du film. Un portrait simple, lucide sur les questions d'un jeune adulte en devenir, qui a des valeurs de par son éducation, sa curiosité, sa force de caractère... humble, sincère Ahmed rend hommage à sa mère, son frère, son professeur, la réalisatrice et tous ceux qui lui ont fait confiance, qui l'ont écouté et qui lui ont appris à croire en lui. Évident à dire mais pas toujours évident à faire!
Christine
"Les héritiers", sorti en salles fin 2014, d’après "Nous sommes tous des exceptions" roman de Ahmed Dramé, acteur principal et co-scénariste du film avec la réalisatrice Marie-Castillon Mention-Schaar.
Histoire vraie et leçon d’humanité
Histoire vraie d'une classe de 2nd à Créteil qui, à l'initiative d'une professeure, participe au concours national de la résistance et de la déportation. Le sujet : "les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi". Un sacré challenge pour une classe difficile, ingérable où chacun se tire dans les pattes, où les tensions sont palpables au quotidien, où la méfiance, l'intolérance sont de mise.
Une sacrée leçon donné par ce professeur. Par le biais de ce concours les élèves vont petit à petit comprendre l'importance de la mémoire collective, de la place de l'histoire, des faits, des événements qui se sont passés certes avant leur naissance mais qui ont toute leur force, leur raison d'être dans le présent et pour les adultes qu'ils vont devenir.
Comment vivre ensemble alors que nous sommes tous des exceptions (de par notre culture, notre éducation, nos origines, nos centres d'intérêts..) alors que nous faisons tous partis de la même humanité.
Le moment le plus fort du film : la rencontre avec Léon Zygel, un rescapé de la Shoah et des camps de la mort.
Deux approches qui se complètent et s’enrichissent
J'ai beaucoup aimé le film, Ariane Ascaride est vraiment formidable dans le rôle de la professeure d'Histoire, son jeu est juste.
Dés le premier jour de la rentrée face aux élèves elle en impose avec autorité et bienveillance "Je ne vous imposerai pas une morosité qui n'est pas le mienne", elle reprend mot pour mot une des phrases de cette professeur qui a marqué Ahmed Dramé. Une rencontre cruciale qui lui a permis d'aller au bout de son rêve... écrire et jouer !
Alors que le film met l'accent sur la préparation du concours, la vie au lycée, le livre témoignage d'Ahmed est plus ouvert sur l'extérieur, sur le quartier, la famille, le quotidien...
C'est une autre approche qui complète la version du film. Un portrait simple, lucide sur les questions d'un jeune adulte en devenir, qui a des valeurs de par son éducation, sa curiosité, sa force de caractère... humble, sincère Ahmed rend hommage à sa mère, son frère, son professeur, la réalisatrice et tous ceux qui lui ont fait confiance, qui l'ont écouté et qui lui ont appris à croire en lui. Évident à dire mais pas toujours évident à faire!
Christine
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