C'est fou, fou, fou !
La « Folle journée » est un concept créé par René
Martin à Nantes en 1995. L’idée de départ est de permettre à tous d’aller à la
rencontre d’un compositeur, d’une école nationale, chacun à son rythme, en
fonction de son habitude ou pas d’aller au concert et d’écouter de la musique
classique.
L'orchestre Divertimento sera présent aux Folles Journées |
Une politique de tarifs très bas, rigueur, exigence et qualité de la
programmation, des concerts tous azimuth, dans des lieux parfois peu
conventionnels. Tout cela a rapidement porté ses fruits. Le résultat est
prodigieux.
2013 : 5 jours, 316 concerts, 145000 billets délivrés, 93% de fréquentation
Et Nîmes dans tout ça, me
direz-vous ? Et bien nous avons la chance de bénéficier à une plus petite
échelle, certes, du concept de folle journée. En l’occurrence, une «folle nuit»
qui se déroule une fois par an. Elle permet aux nîmois d’écouter en
avant-première certains des artistes de Nantes. La thématique est la même. Fin
2013, nous avons pu ainsi découvrir la très sensible Tai Murray au violon, accompagnée par Shani Diluka piano dans des œuvres Carter, Glass, Barber et
autres grands noms de la musique américaine du XXème siècle. Mais aussi écouter
le très grand Jay Gottlieb, grand spécialiste de Cage et Glass, se détendre
avec l’humour des Voces8 et les
standards des grandes comédies musicales.
1995 : 2 jours, 37 concerts, 18 238 billets délivrés, 59% de fréquentation
A noter aussi que l’orchestre Divertimento sera également présent au Folles Journées de Nantes et que vous
pourrez les retrouver le 24 mai au Théâtre Christian Liger de Nîmes avec
l’orchestre de cuivre du collège Condorcet, de l’école Marcelin et un ensemble
du conservatoire de Nîmes. Au programme, devinez ? : de la musique américaine,
bien sûr !
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