L’hypothèse K.
La science face à la catastrophe écologique.
Aurélien Barrau, directeur du centre de physique théorique de Grenoble, essayiste, écrivain, philosophe.
La science est sur la brèche Elle hésite, elle titube. Elle implore d’être pensée et non plus seulement utilisée
Dans cet essai Aurélien Barrau essaie de sortir la science de ses mauvaise habitudes : course à la technologie, course à la publication scientifique, machines toutes puissantes, course à la fusion nucléaire etc…
A quoi bon obtenir une source d’énergie inépuisable, si cette énergie sert les conflits armés, l’industrie consommatrice d'énergie et émettrice de CO2 ?
A quoi bon les conquêtes spatiales alors qu’il faudrait déjà régler les problèmes d’écologie sur une Terre qui devient de plus en plus polluée et inhabitable (pandémies, polluants éternels, réchauffement climatique...)
Pour l’auteur, il faut changer de paradigme vis-à-vis des sciences, changer d’axe, y réinjecter de la poésie, et réfléchir à ce que l’humanité en fait.
Hypothèse K.
Prolifération technométastatique du cancer numéricomachinique porté par un hôte humain hébété et engourdi mais déjà symptomatique. Croissance tue-morale...Révision drastique des règles du jeu pour contre faire une partie perdue d’avance
Malgré une rédaction parfois un peu maniérée, cet essai se lit bien et on comprend bien le propos de l’auteur sur l’ampleur de la crise écologique actuelle et à venir, et la posture qu’il faudrait adopter vis-à-vis des sciences.
Hugues O.
exemplaire en commande, prochainement disponible sur http://cat-bib.nimes.fr
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