Rien ne se tait / DANAKIL

C'est une bande d'amis, 8 copains qui, en 2000 se lancent le défi inouï de monter un groupe de reggae.  Partis de rien à l'époque du lycée, chacun choisit un instrument et la petite troupe passe à la MJC du coin...

Au fil du temps, les Danakil ont su trouver l'alchimie et deviennent un groupe qui maitrise la langue de Molière et envoie un message engagé et conscient sur une musique métissée oscillant entre reggae et musique du monde. 

Pour l'écriture des textes, Balik puise son inspiration dans les faits d'actualité et pose un regard critique sur le monde actuel...

On peut citer entre autres comme thématiques les inégalités Nord-Sud, les difficultés de l'Afrique, l'hypocrisie des hommes politiques, les problèmes climatiques, la liberté des peuples et d'une manière plus générale les dérives de la société de consommation. En plus de ces textes engagés, Danakil aborde aussi des sujets plus légers comme l'amour, le temps qui passe, l'envie de voyager et de découvrir le monde.

Ils sillonnent les plus grands plateaux d'Europe en se hissant au sommet de la scène reggae française en gardant une simplicité comme à leurs débuts.

Pendant cette période de crise sanitaire, ils ont sorti quatre singles avant de faire paraître ce 11ème album, une façon de s'adapter à une situation inédite. Ils ont profité de ce temps suspendu, pour tourner des clips, enregistrer des concerts live à diffuser, développer une stratégie différente, afin de susciter l'intérêt et la curiosité des gens.

Les "Danak" sont de retour avec le onzième album "Rien ne se tait". Après plusieurs écoutes attentives, on peut conclure que c'est sans doute le projet le plus abouti et le plus maîtrisé du groupe depuis ses débuts, il y a plus de 20 ans.

Ils ont croisé la route d'Akhenaton d'IAM sur le titre "Tout ça m'est égal", une collaboration longtemps souhaitée pour le groupe en général et pour Balik en particulier ayant souhaité cette collaboration depuis si longtemps.

Par ailleurs, comment évoquer Danakil sans parler de Baco Records ? Dès le début, le groupe tend vers l'indépendance. D'abord en cherchant à autoproduire ses albums, puis en se dotant dès que possible de son propre label. En 2012, Baco records sort de terre et à son tour accueille et diffuse de nouveaux talents musicaux. Une entreprise qui compte huit ans plus tard dix-sept salariés, et s'est même dotée en 2019 d'un studio d'enregistrement flambant neuf.

Laissons-nous prendre par le tempo, et bercer par les vibes...

Joce H. Bibliothécaire

Rien ne se tait / DANAKIL      
Reggae/ 052.2 DAN   

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