Amazonie : sur les traces d'un aventurier disparu...
La fièvre de l’aventure au cœur d'une jungle dangereuse et sublime
En 1950, un explorateur de 23 ans disparaît en pleine jungle amazonienne alors qu'il tentait de traverser seul la Guyane française d'ouest en est. Il s'appelait Raymond Maufrais. De lui, on ne retrouva que son carnet de voyage, perdu, au milieu de la forêt.
Soixante-dix ans après, la découverte de ce texte bouleversant conduit Eliott Schonfeld à retenter cette expédition extrême.
Son journal de bord du vendredi 19 juillet au mercredi 11 septembre 2019, retrace cette aventure humaine qui lui a fait traverser trois rivières, perdre 15 kilos et changer au plus profond de lui-même.
Face aux mêmes dangers, étreint par les mêmes émotions, le jeune aventurier partage le même rêve fou que son aîné : vivre dans la jungle, quitter la civilisation qui détruit le monde sauvage.
Naïveté, inconscience, désespoir, courage et détermination traversent ce récit simple et direct
Je me suis demandée « pourquoi tout ça ? » et je crois qu’il est difficile de donner une réponse quand on n’est pas soi-même un explorateur qui ne vit que pour retrouver la liberté dans une nature indomptée.
Cette soif de découverte au péril de sa vie, l’auteur la connait bien. Dès ses 19 ans, ce jeune explorateur a commencé a voyager seul.
L’Australie, l’Islande, le désert de Gobi, l’Alaska et l’Himalaya vont devenir ses premiers terrains de confrontation à une nature sauvage, toute puissante et pourtant menacée.
En 2019, Eliott Schonfeld est devenu le plus jeune membre de la Société des Explorateurs Français.
Il a déjà réalisé quatre films documentaires sur les expéditions qu’il a menées en solitaire. Il est lauréat du Grand Prix du public au Festival international du film d'aventure de La Rochelle en 2018 pour son film "Himalaya, la marche au-dessus".
Je pense déjà à mon prochain départ… Cette fois, j’irai habiter avec les Indiens, j’apprendrai à me tailler un arc et à me nourrir par mes propres moyens car quiconque nourrit un homme est son maître. Ainsi toute mon âme ne sera dédiée qu’à la forêt qui m’abritera et je serai enfin redevenu libre, avec toi, Maufrais, à mes côtés pour toujours
Christine F, bibliothécaire
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