The Driver : western urbain

1978. 10 ans après la sortie du western crépusculaire, la Horde sauvage, signée Sam Peckinpah, Walter Hill nous offre une version urbaine de la conquête de l’Ouest sous les sunlights de L.A.

The driver

 

Dialogue minimaliste

Cette scène met en avant tout l’esthétisme cinématographique des années 70. Mais ce qui caractérise le plus ce film, c’est la volonté de son metteur en scène de nous proposer un polar moderne aux dialogues épurés. Ici, tout se déroule à travers le regard des personnages, à une époque où l’industrie du cinéma américain osait offrir à son public le silence. The Driver aurait très bien pu être un film muet tant la présence à l’écran des 4 personnages, le chauffeur, la joueuse, le flic et bien sur la ville de Los Angeles suffisent à nous emporter dans ce spectacle enivrant.

 

Personnages charismatiques

Dès les premières images, le ton est donné. Un homme sort de l’ombre, monolithique, prêt à faire ce qu’il sait faire le mieux : conduire. Bien avant Drive de Nicolas Winding Refn, Walter Hill nous délecte d’un trio d’acteurs particulièrement brillants. Avec un Ryan O’Neal utilisé à contre-emploi dans le rôle d’un criminel, Isabelle Adjani, en joueuse et femme taciturne, Bruce Dern, en flic “carnassier”, tous les codes du policier sont respectés : vol, butin, complice, trahison, affrontement.


Si vous n’arrivez plus à digérer les blockbusters qui envahissent nos écrans, réservez-vous 1h30 pour découvrir ou redécouvrir ce moment de cinéma.


Cédric G. Bibliothécaire


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