Mon étincelle par Ali Zamir
Étincelle, née de Douceur et de Douleur, se trouve dans un
avion secoué par une tempête. Pour oublier, elle se remémore l’histoire sublime mais
dramatique de ses parents que sa mère lui a conté ; sa propre histoire amoureuse ainsi que bien
d’autres…
Corinne L.C.
Retrouvez Augustin Trapenard parlant de Mon Etincelle de Ali Zamir
Les histoires se mêlent les unes aux autres, des histoires
d’amour mais aussi celle d’un pays pauvre, qui ne s’auto-suffit pas sur le plan
alimentaire, la place de la femme dans la société comorienne, celle de l’homme,
du mari, du père…
Des histoires tragiques, mais toujours exaltantes.
Ali Zamir, fidèle à son écriture imagée et épicée, unit
l’écrit à l’oralité, mélange prose et poésie, le tout parsemé d’expressions
tombées en désuétude.
Il nous offre la lumière et les couleurs ; les odeurs et les
saveurs des Iles des Comores grâce à cet amour inconditionnel de la langue
française.
J’ai voyagé à travers ces phrases, me retrouvant sur la
place du marché parmi les vendeurs en effervescence, entendant les histoires
des uns et des autres…
Son texte est fiévreux, cocasse, lumineux et il en ressort
une perception intime sur la féminité.
Comme dans son premier roman « Anguille sous roche », l’auteur va habiller ses
personnages de prénoms burlesques et alors que le lecteur se noie avec Anguille
; avec Etincelle, il sera balloté.
Ali Zamir qui a reçu en 2016 le prix Senghor et la mention
spéciale du jury du prix Wepler pour son premier roman, est parmi les 4
finalistes nommés pour le prix Méditerranée des lycéens.
Extrait :
« Mais si vraiment ce livre était un ami fidèle pour lui, alors il n’était pas tout seul comme le pensait son entourage. Tout le monde a sa manière de se sentir accompagné. Et je sais que le livre est le meilleur ami qu’un être humain puisse rencontrer. Oui. Et si le livre est un ami jaloux qui aime nous avoir tout entier pour nous amener loin de ce monde, c’est son seul mauvais caractère, et il ne nous éloigne de nos proches que pour nous apprendre comment s’en approcher »
Vous pourrez également retrouver un article sur Ali Zamir
dans la revue « Jeune Afrique » du 09/11/17.
Retrouvez Augustin Trapenard parlant de Mon Etincelle de Ali Zamir
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