Mois du film documentaire 2015 « Dessins du réel »
Chaque mois du novembre depuis seize ans, le Mois du film documentaire réunit près de 2000 lieux culturels en France et dans le monde autour de la volonté commune de proposer une grande diversité de regards sur le réel grâce au cinéma documentaire.
« Dessins du réel » est la thématique que la ville de Nîmes et ses partenaires ont choisi de développer en 2015. Dans tous les films présentés, au-delà de son aspect esthétique, le dessin est utilisé pour donner à voir ce qui ne peut pas être dit ou filmé. Le dessin montre l’indicible. Il va au-delà des mots. Il devient une parole, un langage à part entière.
De la représentation de l’intime à la prise de parole publique, de l’expression artistique à la révolte politique, notre choix de films a été l’occasion de rencontres avec des réalisateurs et dessinateurs, artistes et témoins de notre monde contemporain.
Le dessin comme témoignage
Par les « Dessins du réel », nous évoquons le dessin comme seul mode d’expression utilisé par des personnes empêchées, privées d’expression, qu’on n’écoute pas, qu’on n’entend plus. Hazem Alhamwi, réalisateur du magnifique film d’ouverture, Une chambre syrienne, dessine pour survivre à l’oppression de son pays. Les personnages rencontrés par Till Roeskens qui accompagna son film à Carré d’art, se racontent en dessinant la carte des camps de réfugiés dans lesquels ils survivent.
Le dessin comme représentation du monde
Autre cartographie et autre forme d’empêchement, la séance de Caveirac, nous à fait découvrir la façon dont un groupe de jeunes psychotiques se représente le monde grâce aux films Cartographies et Le Printemps à Sant Ponç. Nous avons poursuivi cet aperçu de l’intime à la séance de Jean Paulhan par la représentation du monde que se font les enfants dans trois jolis films.
La Bande dessinée
La bande dessinée ne s’adresse pas uniquement aux enfants et le genre documentaire prend son essor depuis quelques années. Nous rencontrons à Carré d’art Vincent Marie, enseignant en cinéma et spécialiste de BD, et Laurent Segal, son producteur. Il nous parlent du film qu’ils sont en train de réaliser sur la représentation de la Première Guerre mondiale dans la bande dessinée.
Le Fanzine
Autre univers dessiné et indépendant, celui du fanzine. Mattt Konture et Pacôme Thiellement sont venus au Zo pour évoquer cet univers underground. Dans un esprit différent, Alain Guyard, philosophe forain, réalise et distribue un fanzine à chaque rencontre publique. La séance de Marguerittes lui est consacrée.
Le Street Art
Nous sortons aussi dans la rue à la découverte de certaines formes de street-art à travers le travail d’artistes qui portent un regard incisif et poétique sur notre monde. C’est le cas de Banksy dont le film est accompagné par Cédric Crouzy du Spot à Carré d’art et de Blu dont la projection des films est l’occasion d’un surprenant ciné-concert concocté par David Caulet, également à Carré d’art.
Le dessin de presse
Sur le thème « Dessins du réel », il est impossible ne pas aborder le dessin de presse. Nous évoquons la possibilité ou non pour les dessinateurs de presse du monde entier de porter un regard drôle, vif, acerbe sur notre monde contemporain. Laurent Salles accompagne les films à Carré d’art et à Marc Bernard en évoquant son expérience et en illustrant les rencontres par ses propres dessins. Eddie Pons accompagne le film, très fort, Comme si nous attrapions un cobra à Marguerittes.
Dominique R.
Le blog « Dessins du réel » est l'occasion de revivre ou de découvrir tous les moments de ce mois de novembre grâce aux rencontres, interviews, créations de textes, de dessins réalisés par le groupe EntreVoix de l’Artothèque sud de Nîmes, et grâce à la générosité de nos invités, de nos partenaires et du public : http://moisdudoc-nimes.blogspot.fr/
Une filmographie/bibliographie composée de films et de livres disponibles sur notre réseau de bibliothèques accompagne cette programmation.
« Dessins du réel » est la thématique que la ville de Nîmes et ses partenaires ont choisi de développer en 2015. Dans tous les films présentés, au-delà de son aspect esthétique, le dessin est utilisé pour donner à voir ce qui ne peut pas être dit ou filmé. Le dessin montre l’indicible. Il va au-delà des mots. Il devient une parole, un langage à part entière.
De la représentation de l’intime à la prise de parole publique, de l’expression artistique à la révolte politique, notre choix de films a été l’occasion de rencontres avec des réalisateurs et dessinateurs, artistes et témoins de notre monde contemporain.
Le dessin comme témoignage
Par les « Dessins du réel », nous évoquons le dessin comme seul mode d’expression utilisé par des personnes empêchées, privées d’expression, qu’on n’écoute pas, qu’on n’entend plus. Hazem Alhamwi, réalisateur du magnifique film d’ouverture, Une chambre syrienne, dessine pour survivre à l’oppression de son pays. Les personnages rencontrés par Till Roeskens qui accompagna son film à Carré d’art, se racontent en dessinant la carte des camps de réfugiés dans lesquels ils survivent.
Le dessin comme représentation du monde
Autre cartographie et autre forme d’empêchement, la séance de Caveirac, nous à fait découvrir la façon dont un groupe de jeunes psychotiques se représente le monde grâce aux films Cartographies et Le Printemps à Sant Ponç. Nous avons poursuivi cet aperçu de l’intime à la séance de Jean Paulhan par la représentation du monde que se font les enfants dans trois jolis films.
La Bande dessinée
La bande dessinée ne s’adresse pas uniquement aux enfants et le genre documentaire prend son essor depuis quelques années. Nous rencontrons à Carré d’art Vincent Marie, enseignant en cinéma et spécialiste de BD, et Laurent Segal, son producteur. Il nous parlent du film qu’ils sont en train de réaliser sur la représentation de la Première Guerre mondiale dans la bande dessinée.
Le Fanzine
Autre univers dessiné et indépendant, celui du fanzine. Mattt Konture et Pacôme Thiellement sont venus au Zo pour évoquer cet univers underground. Dans un esprit différent, Alain Guyard, philosophe forain, réalise et distribue un fanzine à chaque rencontre publique. La séance de Marguerittes lui est consacrée.
Le Street Art
Nous sortons aussi dans la rue à la découverte de certaines formes de street-art à travers le travail d’artistes qui portent un regard incisif et poétique sur notre monde. C’est le cas de Banksy dont le film est accompagné par Cédric Crouzy du Spot à Carré d’art et de Blu dont la projection des films est l’occasion d’un surprenant ciné-concert concocté par David Caulet, également à Carré d’art.
Le dessin de presse
Sur le thème « Dessins du réel », il est impossible ne pas aborder le dessin de presse. Nous évoquons la possibilité ou non pour les dessinateurs de presse du monde entier de porter un regard drôle, vif, acerbe sur notre monde contemporain. Laurent Salles accompagne les films à Carré d’art et à Marc Bernard en évoquant son expérience et en illustrant les rencontres par ses propres dessins. Eddie Pons accompagne le film, très fort, Comme si nous attrapions un cobra à Marguerittes.
Dominique R.
Le blog « Dessins du réel » est l'occasion de revivre ou de découvrir tous les moments de ce mois de novembre grâce aux rencontres, interviews, créations de textes, de dessins réalisés par le groupe EntreVoix de l’Artothèque sud de Nîmes, et grâce à la générosité de nos invités, de nos partenaires et du public : http://moisdudoc-nimes.blogspot.fr/
Une filmographie/bibliographie composée de films et de livres disponibles sur notre réseau de bibliothèques accompagne cette programmation.
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