La végétarienne
Gwénaëlle aime en savoir le moins possible sur les romans qu'elle s'apprête à lire. Elle ne se fie pas aux résumés. Elle est d'abord attirée par une couverture et un titre.
La proclamation du Nobel de littérature l'a décidée à se ruer sur ce livre dont le titre l'avait interpellée il y a longtemps déjà. Elle ne connaissait pas non plus cette autrice.
Le sujet du livre est tout d'abord très intriguant : une femme qui ne souhaite plus manger d'aliment d'origine animale. C'est en même temps un sujet extrêmement actuel de décider de ne plus manger de viande.
Le roman est divisé en trois parties : "La Végétarienne", "La Tache mongolique" et "Les Flammes des arbres". Le début du livre s'ouvre sur la voix du mari de la végétarienne. Gwénaëlle a été tout de suite captivée par la narration de ce mari qui explique pourquoi il est avec sa femme, qui décrit quand même comme quelqu'un de banal. Mais le particulier va en fait s'inviter dans le couple en commençant par le nouveau régime de la femme. Très vite, le mari raconte une scène avec une puissance très cinématographique où il surprend sa femme devant le réfrigérateur. Puis, à la page 18, survient le monologue intérieur de la femme. Elle y décrit un rêve.
Puis les deux autres parties vont être racontées à travers d'autres personnages, à savoir le beau frère et la sœur de la végétarienne.
C'est un roman qui évoque beaucoup d'images, notamment l'épisode des fleurs peintes dans le chapitre "La Tache mongolique".
Gwénaëlle a plutôt aimé ce roman. Elle a beaucoup apprécié les effets littéraires, selon elle assez remarquables. Ca lui a donné envie de lire d'autres romans de cette autrice.
Encore une fois, l'émission des Midis de Culture a donné également très envie à Gwénaëlle d'en découvrir d'avantage sur l'autrice Han Kang.
Gwénaëlle B. Bibliothécaire
pour emprunter ce livre à la bibliothèque:
https://cat-bib.nimes.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=448300
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