The Lovecraft sextet – Miserere

Derrière ce nom se cache le musicien néerlandais Jason Köhnen, un multi-instrumentiste officiant dans une quinzaine de projets et décrivant sa démarche musicale par : “No rules, no compromise, all things dark”...  


Sur cet album, il se réapproprie une composition polyphonique, inspiré du Psaume 51, composé par Gregorio Allegri durant le XVIIe siècle et destinée à l’usage exclusif de la chapelle Sixtine pour l’office des Ténèbres de la Semaine sainte. La base est donc un chant religieux a cappella empreint d’une grande souffrance et repentance que Jason Köknen va d’avantage assombrir.
 

Pour cela, il va naviguer dans toutes les eaux troubles possibles : le dark jazz et son saxophone crépusculaire, le drone et ses accords de guitares interminables, l'ambiant et ses sonorités dissonantes et quelques voix écorchées tirés du black metal. 

A l’instar d’Elend et son album “A World in Their Screams”, la musique sacrée et classique ont une profonde part d’obscurité. Debemur Mortis, un des labels les plus qualitatifs en matière de metal extrême, ne s’est pas trompé en signant l’artiste. 


Bastien H. Bibliothécaire


2 LOV 50 –  Metal extrême
THE LOVECRAFT SEXTET – Miserere (Relais Vergnole) 

Détails à propos de : Miserere › Bibliothèques de Nîmes catalogue (nimes.fr)


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