Bilan de la 6ème édition du Nîmes Open Game Art : près de 14 000 festivaliers !
Pour cette 6ème édition du NOGA sous le thème de la « Ville comme terrain de jeu » le succès aura été au rendez-vous.
Cette année encore, une programmation riche et renouvelée aura su proposer une expérience inédite aux joueurs.
Forte d’une identité définie au carrefour du jeu vidéo et des arts numériques, mélangeant expérimentations en tous genres et baptêmes créatifs, les expositions auront accueilli près de 14 107 gamers tandis que l’escape game - sur inscription - aura été pris d’assaut pour accueillir 818 festivaliers au cours des sessions proposées.
_Une édition complète
Une exposition aboutie
Ouverte pendant presqu’un mois en libre accès (fermée les lundis, jours fériés et les dimanches qui auront précédé Noël et le jour de l’an) l’exposition aura accueilli près de 14 107 festivaliers. L’assiduité des visiteurs détonne puisque le nombre des visites par jour aura été sensiblement le même tout au long des 22 jours du festival avec une moyenne de près de 636 festivaliers par jour, et des pics à plus de 1000 personnes dans une seule et même journée.
Voici une exposition qui aura aussi atteint un très gros succès critique tant de la presse locale que des influenceurs, à la fois pour la qualité des jeux exposés que pour sa scénographie, créée par Christophe Blanc. L’exposition a fait l’objet de près d’une quinzaine de retours presse.
Un Escape Game qui fait le plein
818 festivaliers auront tenté de sortir de l’Escape Game du NOGA. Dont 256 scolaires (12 classes accueillies, du CM à la seconde) mais aussi près de 30 enfants d’associations diverses, 16 professionnels et 532 festivaliers répartis en 248 adultes et 283 enfants de plus de 8 ans.
Portée par l’équipe de Je suis super en collaboration avec les équipes du festival, scénarisé par Delphine Griffe du réseau Canopé et animé les bibliothécaires, cet escape game aura reçu à la fois un succès critique pour sa qualité artistique et créative et un succès d’estime des festivaliers qui ont salué l’originalité du scenario et des différents quartiers du jeu d’énigmes.
Un week-end inaugural complet
Près de 2000 festivaliers ont été présents dans ce seul week-end. Les tournois portés par Cooldown, Nintendo Sunshine et Albicraft ont été complets, les ateliers portés par la Japanonymes et sur les licences Warhammer aussi. On a recensé près d’une centaine de dédicaces pour les parrains et marraines qui auront su se prêter au jeu sur les courtes fenêtres de dédicaces. Enfin, 174 festivaliers auront assisté aux cycles des tables rondes, concerts et conférences du festival.
Des invités à hauteur de l’évènement
Grâce au partenariat avec le Comic Store Terre 2, la venue du story boarder de Game Of Thrones et de spécialistes du Comics a constitué un événement. De même, les venues de Kythis, e-sportive et influenceuse, et de Melissa Canseliet UX Stratégist chez Ubisoft ont permis aux festivaliers de mûrir des réflexions nouvelles autour du jeu vidéo. Le concert du festival avec RandomBazar aura quant à lui apporté une note excentrique et rafraîchissante à cette édition.
Une édition couronnée de succès !
Cette année près de 14 107 festivaliers se sont déplacés. En 6 ans c’est une progression constante, démonstration de la force du festival (3500 festivaliers lors de la première édition en 2012).
_Les forces du festival
Son équipe
Piloté par une direction artistique interne, et accompagné d’un volet évènementiel autonome, le festival confirme sa formule inédite. Le défi d’une programmation originale à la hauteur d’un nouveau sujet choisi chaque année par l’équipe du festival pousse les Bibliothèques de Nîmes à s’améliorer et à monter en compétence. En 2018, cela a donné une exposition originale et inédite, une escape game sur un espace de près de 140m2, la venue d’invités de renommée internationale, un accueil du public exemplaire, une sécurité optimale et au-delà de l’équipe NOGA une petite quizaine d’agents mobilisées pour l’événement. En six éditions, la durée est passée d’une semaine à un mois.
Son ossature
Avec une dualité artistique-économique qui lui est propre, le festival constitue désormais un lieu de rencontres reconnu ou l’on peut y croiser des professionnels du jeu vidéo, des influenceurs, des journalistes mais aussi le tissu associatif geek (la Japanonymes, Nintendo Sunshine ou Albicraft…), les commerçants (Terre 2 ou Games Workshop cette année) et les entreprises du bassin nîmois (l’équipe de Je suis Super) et plus (Cooldown).
Son budget
Le NOGA, qui possède un budget de près de 30 000 euros, est financé à 100% par le secteur public :
• Les Bibliothèques de Nimes : 22 000 euros
• L'Etat via le contrat de ville et le contrat d'éducation artistique et culturelle : 8000 euros
Cette indépendance financière fait la force du festival. Gratuit, il propose un accès à tous ceux qui n’ont pas la possibilité de s’équiper. Il propose à tous, aux novices comme aux puristes, une autre vision du jeu vidéo, un volet plus créatif, plus artistique. Le NOGA élève le jeu vidéo au rang de media culturel, d’objet ludique et pédagogique. Capable de fasciner les esprits par la beauté des graphismes proposés dans l’exposition, de susciter la curiosité au travers d’une exposition Lego originale ou de soulever des questions sur nos modes de vie et notre façon de penser les mégalopoles dans le futur via la thématique grâce à des jeux ou expériences aux consciences politiques affirmées, le festival a pleinement atteint cette année ses objectifs !
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