My God, what a mess !

FESTIVAL ÉCRANS BRITANNIQUES

Parmi les 3 réalisateurs honorés par le Festival Les Écrans Britanniques de Nîmes, Richard Lester, seul, a marqué le festival de sa présence. Parmi les films proposés, Help ! une comédie déjantée et hilarante qui met en scène les Beatles.
Vous avez fredonné l'album toute votre jeunesse ? Remontez donc à ses origines ! 

Richard lester, un américain So British



Un américain So British


Richard Lester était donc l'invité des 18èmes Écrans Britanniques et le public nîmois a pu bénéficier de sa présence très exceptionnelle car il se fait rare . Américain, né à Philadelphie en 1932, Lester est pourtant incroyablement british et a largement contribué à faire connaître la culture britannique. Il a beaucoup travaillé avec Peter Sellers et cela se sent ! On pense aussi aux Monty Python pour le côté humour absurde.

Un cinquième Beatle ?


Le nom de Richard Lester reste associés aux célèbres Fab Four (il a, lui aussi, été qualifié de cinquième Beatle). Avant Help, il avait déjà réalisé "A hard day's night", qui relevait plus du documentaire. Devant le succès du film, Lester cède aux demandes de continuer avec les quatre garçons de plus en plus dans le vent, mais comme il le dit lui-même "Dans leurs vies privées, les Beatles étaient désormais classés X. On ne pouvait pas reprendre l’approche documentaire". Il imagine donc un scénario délirant, improbable, dans lequel le public marche pourtant à fond ! Les Beatles n'y sont finalement que quatre protagonistes parmi d'autres. Ils s'en sont probablement un peu vexés car John Lennon déclara "Richard Lester  a fait de nous des figurants dans notre propre film " (ce que Lester raconte aujourd'hui avec beaucoup d'humour et force éclats de rire). N'empêche, les chansons du film donnèrent lieu à la face A de l'un album qui reste parmi les plus célèbres et qu'on fredonne volontiers.

Les Beatles dans un scénario délirant, improbable

Une épopée déjantée de l' Orient aux Bahamas


L'intrigue est à la fois très simple et très compliquée, selon la formule d'un célèbre capitaine. Le grand prêtre d'une mystérieuse secte effectuant un sacrifice humain quotidien à la déesse sanguinaire Kaili, part à la poursuite de la bague sacrificielle qui doit être portée par toutes les élues. Cette bague est en effet désormais au doigt de ... Ringo Star, qui l'a reçu en cadeau d'une mystérieuse amie. Cette bague refusant de quitter le-dit doigt, Ringo est donc le prochain sacrifié.
Il s'en suit une série d'aventures et de gags tous plus barrés les uns que les autres. On croise sur notre route un tigre du Bengale adorant "l'hymne à la joie" de Beethoven , des savants fous (il en faut toujours), on séjourne à Buckingham palace, Tottenham Court, on voyage des Indes aux Bahamas, en passant par un séjour de ski en Autriche et le déjà Swinging London. Le montage est très rapide sans être nerveux et on sort du film juste fatigué comme il faut par une journée riche en rebondissements. Les couleurs très psyché ne sont pas sans rappeler qu'à cette période nos amis ne se contentaient pas d'une simple cup of tea.

nos amis ne se contentaient pas d'une simple cup of tea

Le père des clips ?


Si les Beatles ne se révèlent pas des acteurs de premiers plan, ils sont cependant parfaits dans leur rôle de "ceux qui subissent malgré eux". Au premier plan de leur participation, reste la musique. On fait volontiers de Lester le "père des clips". Finalement, Help nous fait passer non pas d'un gag à un autre, mais d'une chanson à une autre. Dès la première scène, le ton est donné. Le grand prêtre s'aperçoit de l'absence de la bague au doigt de la sacrifiée et tout naturellement ses yeux (et les nôtres), se portent sur un écran (dans un temple Hindou ????) qui diffuse un clip noir et blanc des Beatles. Nonsense total, mais le ton est donné. Jusqu'à l'apocalypse finale, mais là, je laisse le suspense ....

Les Beatles en plein nonsens


retrouver Help ! à la bibliothèque :
Le CD 
Le DVD 

Anne

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