The Mechanic : un pur joyau de sensations

En accompagnant l'histoire d'un mentor et de son disciple dans le monde ténébreux des tueurs à gages, Jerry Fielding déploie une musique noire, souvent sinistre mais toujours sublime.

Dissonance musicale

L'ouverture décrit à elle seule la patte du compositeur : une véritable énergie musicale pour illustrer une scène de 17 minutes, sans dialogues dans laquelle Bishop planifie le meurtre de sa prochaine cible. Avec une quasi totale absence de rythme et de mélodie, la partition de Fielding se veut conceptuelle. Entre les effets d'orchestres, la couleur musicale et son choix assumé de la dissonance , Fielding inscrit The Mechanic dans un modernisme qui tranche avec les majeures productions hollywoodiennes de l'époque.

Main title

L'ombre de la mort

Pas de thème pour cette partie d'échec entre Bishop et Steve, mais plutôt une palette de  sonorités musicales tantôt violentes, subjectives qui suivent les personnages comme un nuage noir au dessus de leurs têtes en éradiquant toutes formes de sentiments de leur part.

Attirante et dérangeante, la musique de Jerry Fielding se libère d'un certain conformisme : The Mechanic sera au dire de son auteur un véritable bac à sable expérimental pour de nouveaux moyens d'expression musicale. 

Steve takes over



Privilégiant  largement une musique  atonale, des contrepoints sans mélodie, la composition de Fielding laisse libre court à l'émotion et à la sensibilité de l'auditeur. 

Un pur moment de transmission sensuelle.
 
Cédric

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