Blanche Neige d’hier…et d’aujourd’hui !
Quel parcours depuis 1812 et la version Disney de 1938…
• un ballet de danse contemporaine : « Blanche Neige » de Angelin Preljocaj
• deux fictions : « Blanche Neige et le chasseur » de Rupert Sanders et « Blancanieves » de Pablo Berger
• une bande-dessinée « Blanche-Neige » de Maxe L’hermenier et Looky éditée chez Ankama.
Angelin Preljocaj propose une adaptation contemporaine et romantique du célèbre conte, un ballet original sur des musiques de Gustav Mahler.
Incontournable, la danseuse qui interprète le rôle de la marâtre. Elle nous offre une Reine Sorcière grande, élancée, avec des jambes de folie ! Une présence sur scène indéniable qui rend un peu fade le jeu de Blanche.
Les nains : si vous êtes amateur des spectacles du Cirque du Soleil, vous ne pourrez qu’apprécier la performance artistique des 7 nains… Je ne vous en dis pas plus, allez-y voir !
Les costumes : c’est du JPG ! Du grand « spectacle » !
Kristen Stewart joue le rôle de Blanche-Neige sans réussir à sortir du personnage de Bella Swan de la série Twilight, un jeu d’actrice donc plutôt limité. Les émotions ne passent pas. Et, elle manque totalement de crédibilité en justicier pourfendeur de méchants et libératrice d’un peuple opprimé. Cependant, elle a quand même su garder ce regard éperdu devant le héro ici incarné par Chris Hemsworth, l’homme bourru aux gros muscles, sans foi ni peur. En même temps, comment rester insensible au charme ravageur de Thor… euh, du Chasseur !
Et au fait, le Prince Charmant, il était où ? «… Il était où hein le Youki, Il était où le gentil ti toutou… ? » Je m’égare, pardon ! Mais quand même ! Mais qui est donc Le Héro ? Le Prince ou le Chasseur ? Et la chanson ne dit-elle pas : « Un jour, mon Prince viendra ; Un jour, on s'aimera… ».
Déjà mis à mal dans Shrek, la débandade continue ici. En voilà un qui ne va pas tarder à se retrouver relégué au plan de simple figurant. Au chômage, Charmant !
Enfin le meilleur du film, la marâtre, la seconde épouse du roi, la méchante reine, incarnée par Charlize Théron . Elle tient le film du début à la fin. Quelle haine ! Quelle interprétation ! Je ne me souviens pas avoir eu autant d’engouement pour le méchant d’une histoire ! Heu… C’est grave docteur ?
Petit aparté : en y réfléchissant bien, j’ai déjà vécu une situation similaire en lisant L'Avenue des géants de Marc Dugain, excellent roman qualifié de « percutant et perturbant »… je confirme ! A découvrir ! … C’est donc grave docteur !?
Une fiction totalement originale car il s’agit d’un film muet et en noir et blanc. Bel hommage au cinéma des Frères Lumière, « Blancanieves » de Pablo Berger est pour moi au fond très proche du ballet de Angelin Preljocaj sur deux plans :
Toutes les dernières versions sont loin d’être un beau conte de fées. En effet, Blanche-Neige à la particularité, aujourd’hui, d’exacerber ou de faire la part belle au côté obscur de l’être humain. Et le scénario de Maxe confirme cette tendance. Cependant, sa Blanche retrouve sa contenance et sa magie, enfin ! Par contre, le Prince charmant n’a décidément plus sa place.
Enfin, les nains bien que toujours bûcherons sont ici peut être un peu victimes d’un phénomène « Hobbit » & Co. Cependant, ils sont tout aussi remarquables et sympathiques que les nains-acrobates et les nains-matadors vus précédemment.
On peut ne pas accrocher avec le dessin et les couleurs et bien que le scénario soit inégal, cette bande dessinée n’en demeure pas moins un bel ouvrage à découvrir.
Malika
Il était une fois… « Un jour de plein hiver, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de bois d'ébène et cousait. Tout en tirant l'aiguille, elle regardait voler les blancs flocons. Elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Ce rouge sur ce blanc faisait si bel effet qu'elle se dit : « Si seulement j'avais un enfant aussi blanc que la neige, aussi rose que le sang, aussi noir que le bois de ma fenêtre ! » Peu de temps après, une fille lui naquit ; elle était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l'ébène. On l'appela Blanche-Neige. Mais la reine mourut en lui donnant le jour… » extrait de Blanche-Neige, conte des Frères GrimmJe ne vous parlerai ici que de quelques versions récentes :
• un ballet de danse contemporaine : « Blanche Neige » de Angelin Preljocaj
• deux fictions : « Blanche Neige et le chasseur » de Rupert Sanders et « Blancanieves » de Pablo Berger
• une bande-dessinée « Blanche-Neige » de Maxe L’hermenier et Looky éditée chez Ankama.
1- Comment la méchante Reine devient un personnage aussi fascinant que Blanche !
Blanche-Neige de Angelin Preljocaj, Globes de Cristal du meilleur spectacle de danse en 2009
Angelin Preljocaj propose une adaptation contemporaine et romantique du célèbre conte, un ballet original sur des musiques de Gustav Mahler.
Incontournable, la danseuse qui interprète le rôle de la marâtre. Elle nous offre une Reine Sorcière grande, élancée, avec des jambes de folie ! Une présence sur scène indéniable qui rend un peu fade le jeu de Blanche.
Les nains : si vous êtes amateur des spectacles du Cirque du Soleil, vous ne pourrez qu’apprécier la performance artistique des 7 nains… Je ne vous en dis pas plus, allez-y voir !
Les costumes : c’est du JPG ! Du grand « spectacle » !
2- Comment Blanche perd définitivement le premier rôle !
Blanche Neige et le chasseur de Rupert Sanders
Kristen Stewart joue le rôle de Blanche-Neige sans réussir à sortir du personnage de Bella Swan de la série Twilight, un jeu d’actrice donc plutôt limité. Les émotions ne passent pas. Et, elle manque totalement de crédibilité en justicier pourfendeur de méchants et libératrice d’un peuple opprimé. Cependant, elle a quand même su garder ce regard éperdu devant le héro ici incarné par Chris Hemsworth, l’homme bourru aux gros muscles, sans foi ni peur. En même temps, comment rester insensible au charme ravageur de Thor… euh, du Chasseur !
Et au fait, le Prince Charmant, il était où ? «… Il était où hein le Youki, Il était où le gentil ti toutou… ? » Je m’égare, pardon ! Mais quand même ! Mais qui est donc Le Héro ? Le Prince ou le Chasseur ? Et la chanson ne dit-elle pas : « Un jour, mon Prince viendra ; Un jour, on s'aimera… ».
Déjà mis à mal dans Shrek, la débandade continue ici. En voilà un qui ne va pas tarder à se retrouver relégué au plan de simple figurant. Au chômage, Charmant !
Enfin le meilleur du film, la marâtre, la seconde épouse du roi, la méchante reine, incarnée par Charlize Théron . Elle tient le film du début à la fin. Quelle haine ! Quelle interprétation ! Je ne me souviens pas avoir eu autant d’engouement pour le méchant d’une histoire ! Heu… C’est grave docteur ?
Petit aparté : en y réfléchissant bien, j’ai déjà vécu une situation similaire en lisant L'Avenue des géants de Marc Dugain, excellent roman qualifié de « percutant et perturbant »… je confirme ! A découvrir ! … C’est donc grave docteur !?
3- A découvrir d’autres adaptations du conte, des versions qui ne sont pas pour les petits enfants !!!
« Blancanieves » de Pablo Berger
Une fiction totalement originale car il s’agit d’un film muet et en noir et blanc. Bel hommage au cinéma des Frères Lumière, « Blancanieves » de Pablo Berger est pour moi au fond très proche du ballet de Angelin Preljocaj sur deux plans :
- Par rapport à l’originalité du format, le choix technique du noir et blanc et du muet en 2013 est audacieux et réussi.
- Et par rapport l’originalité du scénario, le milieu de la tauromachie, les nains-matadors (j’adore !!!), la trame dramatique et cette fin tragique, pas de mariage, pas d’enfants et la magnifique Carmen finit en « monstre » de foire.
« Blanche-Neige » de Maxe L’Hermenier et Looky, (bande dessinée, éd. Ankama, 2012)
Toutes les dernières versions sont loin d’être un beau conte de fées. En effet, Blanche-Neige à la particularité, aujourd’hui, d’exacerber ou de faire la part belle au côté obscur de l’être humain. Et le scénario de Maxe confirme cette tendance. Cependant, sa Blanche retrouve sa contenance et sa magie, enfin ! Par contre, le Prince charmant n’a décidément plus sa place.
Enfin, les nains bien que toujours bûcherons sont ici peut être un peu victimes d’un phénomène « Hobbit » & Co. Cependant, ils sont tout aussi remarquables et sympathiques que les nains-acrobates et les nains-matadors vus précédemment.
On peut ne pas accrocher avec le dessin et les couleurs et bien que le scénario soit inégal, cette bande dessinée n’en demeure pas moins un bel ouvrage à découvrir.
Malika
J'ai été sage et ai regardé tous les documents proposés. DVD et BD. Blancanieves » de Pablo Berger m'a fasciné et le rôle de Blanche neige est intéressant par rapport aux autres films.Je me demande si le choix du noir et blanc est antérieur au film The Artist. Dans les autres oeuvres, la marâtre arrache la vedette à Blanche neige qui reste fade et ne parlons pas du prince, hélas devons nous être méchant pour devenir intéressant. Dois je le dire... hum hum j'ai accéléré la lecture du Dvd pour la danse de BN et du PC dans le ballet de Angelin Preljocaj . La prestation des nains est magnifiques. La BD est dans le style des personnages du film de de Rupert Sanders. Régalez-vous mais restez charmant, si vous ne pouvez devenir prince ou princesse. Marianne
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