Maintenant c'est ma vie : l'été où je suis partie en Angleterre

Sur fonds de 3ème guerre mondiale, le récit au jour le jour d'une adolescente américaine, mal dans sa peau, expédiée par son père et sa belle mère chez ses cousins et cousines dans la campagne anglaise.

Saoirse Ronan dans Maintenant c'est ma vie



Roman de Meg ROSOFF
Adapté au cinéma par Kevin Macdonald (Le dernier roi d’Écosse) avec dans le rôle principal Saoirse Ronan (Les Âmes vagabondes).

Elisabeth, surnommée Daisy, va, au fil des jours, découvrir une nouvelle vie dans cette famille et ce cadre complètement nouveaux pour elle.

La guerre et surtout l'amour qu'elle porte à son cousin Edmond, vont lui révéler sa vrai nature.


Impressions sur le film


Une fois n'est pas coutume, je commencerai par l'adaptation cinématographique, bien que son passage trop rapide en salle le mois dernier ne m'ait pas permis de le voir. Néanmoins, la bande annonce et les critiques très partagées me laissent  perplexe quand à l'adaptation.

Comme d'autres très bons réalisateurs avant lui, pour d'autres adaptations de romans ados, Kevin Macdonald a pris le parti de faire un film d'action, de mettre l'accent sur la guerre avec ses images, ses sons chocs alors que le livre est intimiste, écrit à la première personne comme un journal.

Dommage! car tout l'intérêt de l'histoire et surtout du personnage de Daisy est d'aborder des questions tabous comme les relations sexuelles entre mineurs (là, c'est encore plus sensible car il s'agit de cousin, cousine), le mal être qui peut aller jusqu'à l' anorexie.



le mal être adolescent

Certes, Saoirse Ronan est très photogénique avec sa chevelure blanche et correspond physiquement à l'image que je me faisais de l'héroïne.

Par contre, la description du fameux cousin "gamin de quatorze ans, cigarette au bec, l'air d'un chiot perdu", je cherche encore le rapport avec George MacKay, Eddie dans le film.

Visiblement les acteurs ont pris de l'âge et ont drôlement poussés par rapport aux personnages papier !


Un roman simple, mais qui vaut le détour


Le style du roman n'a rien d'exceptionnel mais la simplicité, les remarques, plutôt, les réflexions, les pensées d'une jeune fille déterminée mais malheureuse et révoltée sonnent très justes.

Je sais ! il y en a d'autres sur le même sujet. Évidemment! la guerre est un prétexte pour surfer sur la mode teenage mais le livre vaut le détours et j'ai pris plaisir à le lire.

Une fois de plus, si je le mets en compétition avec le film, pour moi il sort vainqueur du match !


Elisabeth et son cousin Edmond
  
Christine

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