Les âmes vagabondes de Stéphanie Meyer ou la question de l'âme et de la mémoire du corps après la mort !

"...Il contempla avec anxiété le visage de la jeune femme, totem paisible dans le sommeil... mais cette paix factice serait déchiquetée au réveil. Elle allait revivre sa mort, ses ultimes instants, parce qu'il venait d'introduire une âme innocente dans sa chair.Il se pencha vers l'humaine, et chuchota dans son oreille en espérant que l'âme, à l'intérieur, pouvait à présent l'entendre.
- Je vous souhaite bonne chance, petite vagabonde, car de la chance, vous allez en avoir grand besoin"




Roman de Stephenie Meyer

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Adapté à l'écran par Andrew Nicoll 

Roman accrocheur...


Mélanie Stryder se jette dans le vide pour échapper a ses poursuivants, les "envahisseurs" de la planète Terre.

Mais, elle ne meurt pas tout à fait, son esprit est toujours dans ce corps qu'elle doit partager avec une "âme" exceptionnelle : Vagabonde.

Mélanie et Vagabonde, deux "êtres" que tout sépare, deux personnalités qui vont au fil des épreuves, apprendre à se faire confiance et à s'aimer.

J'ai été très agréablement  surprise par le récit de Stéphenie Meyer. Certes, il y a du mélo par moments et les considérations sur les sentiments amoureux pour Jared ou Ian ne sont pas les passages les plus intéressants.

Mais il y a de la matière et tout ce que vit Vagabonde dans ce corps étranger, aux émotions violentes, contradictoires parfois, est très bien décrit.

Sans hésitation, c'est le roman qui accroche et vous emmène jusqu'au dénouement final après 600 pages que j'ai lues d'une traite.


...film décevant !


L'adaptation ciné est tout simplement nulle !!!

Les acteurs ne sont pas à la hauteur des personnages, à l'image de Diane Kruger, à la limite du ridicule, dans son rôle de "Traqueuse" Bon chic, Bon genre.

Le scénario n'est même pas fidèle au récit, il manque de nombreuses scènes essentielles, c'est d'un ennuyeux au possible et d'une fadeur extrême !

Grande déception, quand on connait la filmographie géniale du réalisateur , avec entre autres :
Bienvenue à Gattaca en 1997 et Lord of war en 2005.

Andrew Nicoll aurait mieux fait de s'abstenir et de laisser les âmes "vagabonder" sans lui.



Christine

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