Amyl and the Sniffers /Comfort to me

Amyl and the Sniffers, c’est du punk rock basique, mené par une mini-tornade nommée Amy Taylor, sorte de crossover entre Iggy Pop et Lemmy Kilmister, digne successeur du mouvement riot girl des années 90 amené par des groupes tel Sleater-Kinney ou bien L7.  

Outre des expériences capillaires à faire déposer le bilan à des maisons comme Jacques Dessange ou Jean Louis David, le groupe australien tient avant tout au charisme ébouriffant de leur chanteuse. 

Elle tente de créer le chao et en général y parvient parfaitement grâce à un charisme, une voix et une diction très reconnaissables. Portée par des musiciens au son sec et lourd, elle transcende facilement les morceaux. Ce qui fait un album plutôt plaisant. 

Amy est guidée par les anges, nom du morceau d’ouverture qui donne le tempo du disque et ne laisse pas de répit à l’auditeur tout au long des 35 minutes de kilojoules. 

Le groupe n’a pas spécialement de prétention musicale. Leur disque est fait pour le « live » et ils revendiquent un côté amateur, ce qui est très rafraichissant. Mais attention, faire du punk est une chose, faire des compos aussi efficaces en est une autre. 

Si depuis quelques années le punk rock connait une recrudescence aux quatre coins de la planète, on tient avec nos petits Australiens ce qui ressemble fort à un diadème. 

Vinyle 2 AMY 50 

Fred. E. Bibliothécaire

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